LE MATIN
02 Février 2024
À 15:55
Dans un
arrêté destiné aux différentes autorités de la
région de Rabat-Salé-Kénitra, le wali
Mohamed Yacoubi édicte plusieurs mesures drastiques ont été prises visant à réguler la
consommation d'eau à
Rabat, à travers des restrictions sévères pour les
espaces publics.
Ainsi, il est strictement interdit le
nettoyage des rues, des routes et des espaces publics, l'
arrosage des espaces verts, des jardins et des terrains de sport et le
lavage des voitures, des camions et tout autre équipement avec les
sources d'eau potable normalement utilisées pour ces activités. Celles-ci sont remplacées par des
sources d'eau traitée disponibles dans le
réseau public de Rabat. Les administrations publiques, entreprises et particuliers sont strictement interdits d’utiliser des
plantes consommatrices d'eau, notamment les
plantes couvre-sols sous peine de sanctions.
Restrictions sur les activités des Hammams et des piscines
Les
Hammams traditionnels, turcs et modernes dans la ville de
Rabat sont soumis à des jours de fermeture spécifiques, limitant leur utilisation aux jeudis, vendredis, samedis et dimanches de chaque semaine. Quant aux
piscines publiques et privées, elles ne peuvent être remplies qu'une fois par an. Les
propriétaires de piscines sont tenus de les équiper de
systèmes de recyclage et de filtration.
Les autorités peuvent prendre d'autres mesures pour restreindre l'utilisation d'
eau potable et réduire le débit en fonction de l'évolution de la situation. Les administrations, collectivités territoriales, établissements publics, hôpitaux et institutions concernées sont invités à élaborer des
plans d'économie d'eau. Cela comprend l'entretien régulier des réseaux, l'installation d'
équipements économes en eau et des campagnes de sensibilisation pour rationaliser la
consommation d'eau potable.
Ces mesures reflètent l'urgence de la situation et la nécessité d'une gestion responsable des
ressources hydriques dans la région. Les autorités locales et la population sont appelées à coopérer pour surmonter cette crise et préserver l'eau comme bien commun essentiel.