AFP
26 Janvier 2024
À 12:04
Naciri, président du Conseil préfectoral de Casablanca, et
Abdennabi Bioui, président du Conseil régional de l'Oriental, sont soupçonnés d'avoir joué un rôle clé dans le réseau d'un baron de la drogue malien,
Ahmed Ben Brahim, surnommé le
"Pablo Escobar du Sahara".
Cette vaste enquête concerne 25 personnes, dont 20 sont en détention, dont
Naciri et Bioui, suspectées notamment de "détention, commercialisation et exportation de drogues" et "corruption", selon le parquet.
Rien n'a filtré sur les auditions jeudi à la
Cour d'appel de Casablanca de
Naciri et
Bioui, 54 ans et 52 ans, qui seront à nouveau interrogés par un juge d'instruction, respectivement les 7 et 15 février, ont indiqué leurs avocats à l'AFP.
Cette affaire a été déclenchée par des révélations de Ahmed Ben Brahim, un Malien incarcéré dans le pays depuis 2019 dans le cadre d'une affaire de trafic international de stupéfiants.
Les suspects seraient en lien avec son réseau tentaculaire déployé en
Algérie, au
Niger, en
Libye et en
Egypte, selon l'enquête préliminaire.