Éducation : un rendez-vous international à Oujda pour relever les défis du futur

Les 22 et 23 octobre, la ville d’Oujda abritera un Colloque international conjoint d’envergure, placé sous le thème «Repenser et améliorer la qualité de l’éducation : défis et transformations innovantes pour un avenir incertain». Organisé par l’Équipe de recherche en éducation et formation de l’Université Mohammed Ier d’Oujda, en collaboration avec la Fondation Amaquen, cet événement marque une première dans le domaine. Il résulte de la fusion de deux conférences internationales majeures : la 7e édition du Colloque «Évalsup» (Évaluation dans l’enseignement supérieur) et la 22e édition de la «CIMQUSEF» (Conférence internationale sur la qualité de l’éducation et de la formation).

Selon le communiqué, cette fusion a pour but de «réunir les synergies et d’optimiser les ressources afin d’offrir une plateforme aux divers acteurs concernés – universitaires, praticiens, chercheurs, décideurs politiques et organisations – pour explorer la réflexion et promouvoir les échanges sur le thème de la qualité de l’éducation».

Renforcer la qualité éducative face aux mutations du monde actuel

L’objectif de ce Colloque est de favoriser une réflexion collective sur les moyens de renforcer la qualité de l’éducation dans un contexte mondial en constante transformation. Le communiqué précise qu’il s’agit d’«explorer des approches innovantes, inclusives et durables, capables de répondre aux défis pédagogiques, technologiques et sociaux d’un avenir incertain».

Il rappelle, également, que «la qualité de l’éducation est un pilier essentiel du progrès social, de la croissance économique, de l’épanouissement individuel et de l’adaptation à des environnements futurs incertains». Pourtant, malgré des efforts notables, les écarts de qualité demeurent. Les systèmes éducatifs doivent, aujourd’hui, s’adapter à des changements profonds : progrès technologiques, transformations sociales et culturelles, enjeux écologiques ou encore nouvelles exigences du marché du travail.

Le communiqué souligne que «ces transformations redéfinissent les attentes en matière d’éducation et remodèlent les modèles pédagogiques ainsi que les modes de gouvernance», ce qui rend indispensable une redéfinition globale des politiques et des pratiques éducatives.

Un programme scientifique dense et varié

Le Colloque d’Oujda proposera un programme scientifique riche, composé de treize conférences plénières, de deux panels, de deux ateliers et de sept sessions de communications orales. D’après le communiqué, «plus de 80 propositions intègrent le programme scientifique», traduisant la vitalité de la recherche et l’intérêt croissant porté à la question de la qualité éducative.

Les échanges porteront sur plusieurs axes essentiels, parmi lesquels la redéfinition de la notion même de qualité éducative dans un monde en mutation, la gouvernance et les politiques publiques, ou encore le rôle des technologies et des innovations pédagogiques dans l’amélioration des apprentissages. L’évaluation des performances, la mesure de l’impact des approches axées sur la qualité et les nouvelles perspectives liées à l’Objectif de développement durable n°4 figureront, également, au cœur des débats.

En réunissant chercheurs, décideurs et acteurs du terrain, ce Colloque ambitionne de stimuler une réflexion collective et internationale sur l’avenir des systèmes éducatifs.

Le communiqué conclut : «Dans ce contexte en rapide évolution, il est nécessaire de repenser le travail sur la qualité de l’éducation, afin de faire progresser son amélioration, son évaluation et ses impacts potentiels sur l’apprenant et sur la société».