, qui se joue ce samedi (15 h GMT+1) à la BK Arena de Kigali. Novices dans la compétition, les Libyens d’
ont défié les pronostics et ont rallié la finale après avoir battu quelques-unes des meilleures formations du continent. Après avoir écarté les tenants du titre et voisins d’
Pour les hommes d’Ivan Jeremic, il s’agit d’une occasion de confirmer la bonne santé du basketball libyen, qui revient petit à petit sur le devant de la scène continentale, après s’être assuré une place à l’
Afrobasket 2025, notamment aux dépens du
Maroc, en février. «Personne ne pensait qu’on arriverait à ce stade de la compétition, affirme le technicien serbe. Mais nous voilà quand même en finale.» Grâce à un renforcement de l’effectif à la suite du tour préliminaire de qualification à la
BAL, avec les recrutements de Majok Deng, Jo-Lual Acuil Jr, Kevin Murphy et Robert Golden, la formation de Benghazi devenait aussi consistante que dévastatrice.
Basketball Africa League : La finale des légendes et amis Morais-Diabaté
Cependant, l’atout principal de cette équipe est sa résilience, incarnée par son élément expérimenté : Solo Diabaté. Vainqueur des deux premières éditions avec Zamalek et l’US Monastir, respectivement, le meneur ivoirien n’est peut-être pas le meilleur scoreur ou le meilleur aux rebonds, mais son apport dans le jeu et son importance pour le moral des troupes est inestimable. En face, Petro Luanda espère enfin assumer son statut d’éternel favori, mais qui n’a toujours pas su remporter le trophée, malgré le fait d’avoir atteint le dernier carré à chacune des trois précédentes éditions. À 38 ans, Carlos Morais est le vétéran de la formation angolaise. Mais lors de cette 4e édition, il tente de s’adapter à son nouveau rôle, avec moins de protagonisme. «C’est une nouvelle expérience pour moi. Je ne suis pas habitué à être sur le banc et de ne jouer que quelques minutes. Mais le basketball est un sport d’équipe et en tant que vétéran, je dois être prêt quand mon temps doit arriver.»
Morais et Diabaté étaient coéquipiers en 2023, lorsque Petro s’était incliné en demi-finale face à l’AS Douanes du Sénégal. «Solo est mon ami. Mais en finale, je ferai tout pour qu’il ne remporte pas un troisième titre. Et je suis sûr qu’il fera de même pour que je sois pas champion pour la première fois.» Le ton est donné pour le clap de fin de ce qui a été l’une des éditions les plus excitantes de la Basketball Africa League, avec trois matchs décidés à la prolongation, des scores très rapprochés et une BK Arena remplie à chaque rendez-vous.