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Basketball Africa League Saison 4 : quatre leçons à retenir de l’élimination prématurée du FUS

Dans l’une des premières grosses surprises de la Basketball Africa League, le Fath Union Sports a été éliminé dès les quarts de finale de la compétition, en concédant la défaite (88-91) face aux Cape Town Tigers, dimanche à Kigali. Amorphes, les Fussistes ont été malmenés par une formation qui avait plus d’envie et devront tirer beaucoup de leçons de cette élimination. En voici les quatre principales.

Phase de jeu du match de quart de finale de la BAL FUS-Cape Town Tigers.
Phase de jeu du match de quart de finale de la BAL FUS-Cape Town Tigers.
Qualifié en tant que tête de série aux quarts de finale de la Basketball Africa League Saison 4, le Fath Union Sport s’est fait éliminer par les Cape Town Tigers (88-91), derniers du classement, au terme du quart de finale qui a opposé les deux formations, dimanche soir à Kigali. La défaite, et surtout la manière avec laquelle elle a été concédée, devrait servir de point de départ au club r’bati pour les échéances à venir. Car pour être compétitif au plus haut niveau africain et tenter de garnir la vitrine du club le plus titré du Maroc, le FUS est appelé à revoir quelques aspects primordiaux pour projeter sa réussite nationale sur le plan continental.

Assumer le statut de favori, en restant humble

La défaite du FUS face aux Tigers est évidemment une surprise de taille, mais qui fait partie des aléas du monde du sport. Cependant, comme pour Al Ahly d’Égypte, l’élimination est survenue face à un adversaire doublement battu lors de la phase de groupes. L’expression «jamais deux sans trois» ne devrait jamais être considérée comme une maxime. Or c’est précisément ce qu’il s’est passé dimanche à Kigali, puisque les Fussistes ont été menés presque tout au long de la rencontre, alors qu’ils devaient en prendre les rênes dès l’entre-deux de départ. «Le manque de concentration était clair pendant tout le match, a concédé l’entraîneur Saïd El Bouzidi. On les a battus deux fois et c’est peut-être la cause de ce manque de concentration. Et pourtant, on a parlé de ça entre nous. On était faibles dans tous les compartiments.»

L’attaque gagne des matchs, la défense gagne des titres

Le match FUS-Cape Town a été sans doute l’un des plus tendus et indécis de la compétition jusqu’ici. Mais à la base du basketball, la maîtrise défensive est l’outil principal pour dominer son adversaire. Le pivot sud-africain, Nkosinathi Sibanyoni, a pourtant réussi l’exploit de remporter 14 rebonds dans la raquette fussiste (sur un total personnel de 25 rebonds). «En basketball, si vous ne remportez vos rebonds en défense, l’adversaire vous tuera, admet sans concession le capitaine Soufiane Benmhine. C’était ça le problème. On joue normalement comme des chiens (enragés) en défense. Et aujourd’hui, ce n’était pas le cas», dit-il avec beaucoup d’amertume.

Un meilleur effectif pour une meilleure efficacité

Parmi les huit formations qualifiées aux quarts de finale de cette saison 4 de la BAL, seuls le FUS et l’AS Douanes (Sénégal) n’ont pas renforcé leurs effectifs en vue de ces playoffs. Une erreur fatale, compte tenu de l’âge moyen des joueurs (29,5 ans) et de leur taille moyenne (1,81 m). Cette combinaison s’est avérée très dommageable pour le FUS, qui a par exemple souffert de la méforme de Badr Azouga, de retour de blessure, et qui s’était révélé décisif lors de la phase de groupes, même s’il n’est pas un titulaire à part entière. Pour participer aux playoffs de la BAL, Al Ahly Benghazi a par exemple cassé la tire-lire pour ramener Trae Golden, passé par la Ligue Pro A (France) et qui a remporté le championnat en Chine avec les Blue Whales du Sichuan. Un choix qui s’est avéré gagnant. Ahly Benghazi s’est d’ailleurs qualifié en demi-finale, aux dépens de son homonyme égyptien et tenant du titre.

Le professionnalisme comme façon de vivre

Dans le sport contemporain, un athlète qui se maintient en forme peut prétendre à une plus longue et meilleure carrière. Le talent, à lui-seul, ne peut en aucun cas être un gage de réussite et/ou de longévité. «Si on ne s’entretient pas bien, on ne peut pas jouer des demi-finales, des finales et remporter des titres. On joue tous les deux jours et ça épuise le corps. Il faut que les joueurs sachent que l’entretien du corps fait partie de leur métier», a martelé coach Bouzidi, là encore avec beaucoup de frustration. L’aventure du FUS à la Basketball prend une fin prématurée. «J’espère qu’on aura l’occasion de revenir et mieux faire», a souhaité le technicien. Le message est donc lancé à toutes les composantes du club de Rabat.
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