Dans le cadre de son ouverture aux expériences des autres filières équines du monde, les acteurs de la filière nationale ont paraphé un accord de partenariat avec leur homologue de France en marge du Salon du cheval. Paraphé par l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), la Fédération française d'équitation (FFE), la Fédération Royale marocaine des sports équestres (FRMSE) et la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC), cet accord de partenariat s’inscrit dans le cadre de la feuille de route signée par les ministres de l'Agriculture des deux pays le 22 avril dernier au Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) et marque une importante avancée vers une coopération plus étroite entre les filières équines marocaine et française. L'objectif est de renforcer les échanges dans les secteurs agricole et forestier, tout en mettant en avant l'importance des partenariats entre les filières équines des deux pays. La déclaration d'intention vise également à structurer l'échange d’informations et à faciliter les collaborations futures dans des domaines d’intérêt commun.
À cet égard, le directeur général de la Société Royal de promotion du cheval,
Omar Skalli, a confié au «Matin» que «cet accord de partenariat est un moyen de plus pour échanger les expériences et les savoirs, chose qui est extrêmement bénéfique pour nous et pour la filière équine française. Nous avons fait d’énormes avancées, notamment au niveau des chevaux barbe et arabe-barbe, l’encadrement de nos éleveurs et notre modèle économique. Il y a aussi une vraie expertise au niveau de la filière française en termes d’équitation, de formation et de recherche. C’est un accord équilibré de complémentarité entre nos deux filières, avec un plan d’action très ambitieux qui nous permettra de développer nos deux entités et de créer plus de richesses pour les propriétaires et utilisateurs de nos chevaux».
La Banque Populaire s’allie à la CGEM pour encourager l’investissement dans la région de Doukkala-Abda
En marge des activités liées à la filière équine au Maroc, une journée économique a été organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), avec la participation de la Banque Populaire. Au terme de cette journée, un accord de partenariat entre les deux entités et la Fondation de création d’entreprises de la BP afin d’encourager les investissements dans la région de Doukala-Abda. Selon le directeur général adjoint de la Banque Populaire, Hassan Debbagh, cet accord participera à l’incitation à l’investissement et au développement économique dans la région. «À travers ce partenariat, le groupe Banque Populaire est engagé dans le développement économique de la région de Doukala-Abda via l’incitation à l’investissement. Il faut savoir que cette région regorge de potentialités dans divers secteurs économiques, à l’image du tourisme, les services, l’industrie et l’agriculture. Nous avons été ravis d’expliquer l’apport de notre groupe et la Fondation création d’entreprises pour stimuler le climat économique dans la région», a révélé au «Matin» Hassan Debbagh.
La digitalisation de la filière équine au cœur des discussions lors de la 15e édition du Salon
En plus des débats autour des innovations modernes dans l’élevage équin au Maroc, la 15e édition du Salon du cheval a une occasion d’aborder le volet de la digitalisation de la filière équine au Maroc. Dans ce sens, deux conventions ont été signées lors de la première journée du Salon par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, et le directeur général de Huawei Maroc, David Li. Des conventions qui traduisent la volonté commune d’œuvrer de concert pour appuyer la transition digitale du secteur agricole dans le cadre de la stratégie Génération Green. L’objectif de ce partenariat consiste à introduire des plateformes connectées et déployer des e-services agricoles dans des sites pilotes, en plus de renforcer les capacités des agriculteurs et des professionnels et d’encourager l’entrepreneuriat des jeunes. Le Pôle Digital de l’agriculture est la structure mandatée par le ministère de tutelle pour assurer la mise en œuvre de cette convention, dans le cadre de la feuille de route de la stratégie «Génération Green».