les 14 et 18 novembre. Le choix du
d’offrir des conditions optimales à l’équipe nationale avant la compétition. Pourtant, beaucoup espéraient voir les Lions de l’Atlas se mesurer à des adversaires plus prestigieux, capables de leur offrir un véritable duel de haut niveau. Mais la réalité du calendrier international est tout autre : la fenêtre FIFA de novembre est déjà saturée et organiser un match face à une équipe du top 10 mondial ou africain relève du casse-tête.
Les cadors africains indisponibles
Les grandes nations du continent ont en effet un mois de novembre très chargé. L’Égypte, qui avait un temps envisagé un duel contre le Maroc, participera finalement à un tournoi amical aux Émirats arabes unis en compagnie de l’Ouzbékistan, du Cap-Vert et de l’Iran. L’Afrique du Sud, elle, recevra la Zambie à domicile le 14 novembre et n’a pas prévu de quitter son territoire. Le Sénégal, de son côté, croisera le fer avec le Brésil lors d’un match de prestige à Londres. Le Nigeria disputera quant à lui les barrages de qualification pour le Mondial 2026 face au Gabon, sur le sol marocain. Enfin, la Côte d’Ivoire, championne d’Afrique en titre, se mesurera à l’Arabie saoudite d’Hervé Renard et à Oman dans le cadre de sa préparation. Autant dire qu’aucun cador africain n’était réellement disponible pour un déplacement à Tanger.
Argentine, Colombie... trop cher et logistique compliquée
Avant l’annonce officielle de la FRMF, plusieurs rumeurs évoquaient des discussions avancées avec l’Argentine en vue d’un match de gala. Les champions du monde, menés par Lionel Messi, auraient effectivement été approchés, mais les négociations ont échoué face à des exigences financières et logistiques jugées excessives. La sélection argentine affrontera finalement l’Angola pour un cachet estimé à près de 12 millions de dollars. D’autres pistes, comme la Colombie ou le Mexique, ont également été explorées, mais la lourdeur du déplacement et le refus de ces équipes de voyager jusqu’au Maroc ont mis fin aux discussions. Entre coûts prohibitifs et contraintes de calendrier, les ambitions initiales de la FRMF ont donc dû s’adapter à la réalité du moment.
Les avantages d’affronter le Mozambique et l’Ouganda
Au-delà des critiques, affronter le Mozambique et l’Ouganda n’est pas sans intérêt pour les Lions de l’Atlas. Ces deux sélections africaines seront déjà présentes au Maroc pour un stage commun avec le Tchad et le Bénin, ce qui permet d’éviter tout coût de déplacement ou complication logistique. Ces matchs offriront à Walid Regragui l’occasion de tester ses schémas face à des adversaires au profil typique des équipes que le Maroc retrouvera dans le groupe A de la CAN. Le Mozambique, avec son bloc compact et ses transitions rapides, rappelle les Comores, tandis que l’Ouganda, adepte d’un jeu direct et physique, évoque la Zambie. Deux oppositions qui permettront aux Lions de s’exercer à casser les défenses regroupées, à maintenir la possession du ballon et à marquer tôt sans s’exposer. Ces rencontres serviront donc de répétition grandeur nature avant la compétition continentale, avec pour objectif d’affiner les automatismes, d’entretenir la dynamique de victoire et de préparer au mieux le groupe à briller à domicile en 2025. En somme, si le choix du Mozambique et de l’Ouganda peut paraître décevant à première vue, il s’inscrit dans une logique pragmatique. L’essentiel, désormais, sera de tirer le maximum de ces deux rencontres pour aborder la Coupe d’Afrique 2025 avec sérénité et ambition.