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Marrakech accueille la 3e édition du Grand Prix d’Afrique 2024 des courses de chevaux

L'hippodrome de Marrakech s’apprête à accueillir, pour la troisième fois consécutive, le Grand Prix d’Afrique des courses hippiques, un événement organisé par la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC), en partenariat avec l'Association des loteries africaines. L’édition 2024 a été déclinée sous un nouveau format et sera étalée sur trois jours, avec un forum destiné aux experts africains et un séminaire lors des deux premiers jours. La troisième journée sera, quant à elle, consacrée aux courses.

28 Octobre 2024 À 11:00

En mai 2022, sous la demande de l'Association des loteries africaines (ALA) et avec le partenariat du PMU français, la SOREC avait réussi à délocaliser le Grand Prix d'Afrique des courses de chevaux vers Marrakech, après 10 éditions tenues à Paris.



Suite au succès de la première édition, la SOREC s’est vue confier l'organisation de la 12e édition, en 2023, avant d’annoncer le retour de cette compétition à l'hippodrome de Marrakech, en cette fin octobre 2024. En effet, la Société Royale d’encouragement du cheval organisera, toujours en partenariat avec l’Association des loteries d’Afrique, la troisième édition du Grand Prix d’Afrique, du 31 octobre au 2 novembre à Marrakech. Cet événement se positionne comme une référence dans le monde des courses hippiques africaines. Étalée sur 3 jours, cette édition connaîtra un nouveau format, avec un forum destiné à des experts africains qui tiendra en marge du séminaire où les délégations et les experts africains aborderont la régulation des jeux, notamment concernant les aspects sécuritaires, juridiques et fiscaux. La troisième journée, quant à elle, sera dédiée aux courses de chevaux.

Selon le directeur général de la SOREC, Omar Skalli, l’édition 2024 marque «un tournant avec un nouveau format qui permet de créer des échanges encore plus approfondis entre les délégations et les experts africains». L’année dernière à l’hippodrome de la ville ocre, le DG de la SOREC avait assuré au journal le «Matin» que ce GP permettait d’assurer une belle promotion pour le produit «courses marocaines» : «Vous savez très bien que lors de ces événements, c’est aussi le réseau, l’échange formel et informel, qui sont importants... Aujourd’hui, beaucoup d’opérateurs africains sont extrêmement intéressés par l’expérience marocaine. Il y a un vrai intérêt, que nous allons essayer de traduire en actions réelles et concrètes sur le terrain dans le futur. Le produit SOREC et la filière des courses marocaines en Afrique, c’est la filière la plus développée aujourd’hui. Même plus qu'en Afrique du Sud, qui avait à l’époque une bonne renommée. Aujourd’hui, c’est surtout par rapport à la qualité d’organisation et au nombre de courses, sans oublier la capacité à exporter ces courses dans différents pays africains. Il y a aujourd’hui un intérêt certain pour l’offre de courses marocaines».

Le président de l’ALA, Dramane Coulibaly, a pour sa part estimé que le Royaume et la SOREC avaient déjà fait leurs preuves : «Le Maroc, à travers la SOREC, a démontré sa capacité à fédérer l’ensemble de l’écosystème autour d’un événement d’envergure internationale et d’accroître la visibilité et le dynamisme des courses africaines». Rappelons que l’édition 2023 du Grand Prix d’Afrique avait été marquée par la participation de 12 pays africains, avec plus de 3.000 personnes présentes à l’hippodrome de Marrakech pour suivre les courses.
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