18 Octobre 2023 À 11:40
Your browser doesn't support HTML5 audio
Avant le départ de chaque étape, les concurrents passent obligatoirement par des contrôles de passage (CP). Au départ du bivouac, les contrôleurs notent l’heure de départ de chaque concurrent. La règle suivie est un départ toutes les trois minutes pour les 15 meilleurs de chaque catégorie. Ensuite, ce temps est réduit à 2 minutes pour les intermédiaires. Ce temps est ramené à 30 secondes pour le reste. Les débats entre les pilotes commencent au départ de chaque étape spéciale. Ensuite, ils arrivent à des points appelés «contrôle de passage». Une zone où la vitesse est réduite. Pascal, un contrôleur rencontré au CP1, raconte la mission dont il est chargé avec ses deux collègues. «Nous nous retrouvons dans une zone où la vitesse est réduite avec un début de zone et une fin de zone. On leur met un tampon sur leur carton. Aussitôt le passage de la route bouclé, la course reprend», a-t-il indiqué. Selon Pascal, il existe 250 points de passage sur chaque spéciale, à la fois pour les autos, motos, camions et SSV. Et généralement, trois personnes sont affectées à chaque CP.
Le sport automobile est un sport à haut risque. Les chutes et les accidents sont monnaie courante, particulièrement sur les rallyes-raid. Et le Rallye du Maroc n’échappe pas à la règle. Les organisateurs ont mobilisé 37 personnes entre médecins et infirmiers. Leur but est de prodiguer les premiers soins aux blessés. Cette année, la course a fait beaucoup de victimes chez les concurrents, particulièrement les motards. Sur les 247 concurrents qui ont pris le départ à Agadir, seuls 130 sont encore en lice. Le reste du peloton a abandonné avant d’atteindre la ligne d’arrivée. Ce mardi, le pilote KTM Gioele Meoni a été victime d’une chute et a été vite héliporté à l’hôpital d’Erfoud pour passer les examens et les radios nécessaires. Selon le médecin-chef du service médical du rallye, Olivier Aubry, «le pilote a été touché au niveau de l’épaule. Il a été héliporté à l’hôpital d’Erfoud, très bien équipé, où il a passé les examens nécessaires. Il est immobilisé, mais sa blessure n’est pas grave. Il va rentrer au bivouac, mais son rallye est terminé». Sur la nature des blessures recensées depuis le départ du rallye, Aubry assure qu’il y a «beaucoup de blessures au niveau des épaules, ainsi que quelques cas de fractures», mais celles-ci restent «rares». Le médecin-chef a également précisé que les pilotes d’automobiles sont plutôt épargnés, les abandons étant souvent dus aux problèmes mécaniques.