Nadia Ouiddar
01 Décembre 2025
À 17:25
Le Matin : Comment vivez-vous cette expérience en tant que membre du jury du Festival international du film de Marrakech (FIFM) ?
Celine Song : J'ai vraiment l’impression d’entrer dans un territoire inconnu. C’est très stimulant. Et puis, en tant que réalisatrice qui n’a fait que deux films, je me sens très proche des cinéastes qui présentent ici leur premier ou leur deuxième long métrage. Je comprends cette vulnérabilité, cette émotion particulière que l’on ressent quand on partage ses premières œuvres.
Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus dans cette édition ?Je suis impatiente de découvrir toutes ces nouvelles voix artistiques, toutes ces voix qui sont présentées au monde pour la première fois. C’est un honneur d’en faire partie. C’est aussi un parcours personnel : chaque premier film raconte une aventure intime, et j’aime beaucoup accompagner ces trajectoires.
Allez-vous voir beaucoup de films durant le Festival ?
Oui, absolument. J’ai vraiment hâte.
Quel regard portez-vous sur Marrakech ?
C’est magnifique. La nourriture est incroyable. Tout ici me paraît spécial. Je ne sais pas si tout le monde ressent la même chose, mais pour moi, oui. J’en parlais avec les autres membres du jury : la ville est d’une beauté et d’une énergie impressionnantes.
Est-ce que la ville vous inspire dans votre création ?
Beaucoup. Je me sens très inspirée depuis que je suis arrivée. Il y a une énergie créative ici qui me donne le sentiment de ne pas être seule. C’est une sensation très forte et très positive.