LE MATIN
09 Janvier 2025
À 14:32
L’
amnistie fiscale de 2024 sur les avoirs non déclarés, a permis à l’État de mobiliser des recettes directes d’environ 6 milliards de dirhams, correspondant à 5% des montants déclarés. Lors de ses explications,
Mustapha Baitas a souligné les résultats significatifs de cette mesure.
Il a confirmé que l’opération a dépassé les prévisions initiales, reflétant son succès tant au niveau de la relation entre
l’administration fiscale et les
contribuables que dans l’amélioration de la
conformité fiscale.
Des ressources pour le développement économique
Les 127 milliards de dirhams déclarés représentent désormais une nouvelle injection de fonds dans
l’économie formelle, offrant une impulsion significative au financement des activités économiques nationales. Les
recettes fiscales directes de cette opération ont contribué à renforcer les capacités financières de l’État et à répondre à l’augmentation des
dépenses publiques, notamment dans le domaine social.
Entre fiscalité intérieure et internationale
L’opération a appliqué un taux de 5% pour les régularisations liées aux revenus nationaux et de 10% pour les avoirs à l’étranger. Ce cadre fiscal a permis de structurer une part importante de l’économie informelle, qui migre désormais vers le secteur formel.
Une dynamique positive pour les finances publiques
Au-delà des
recettes immédiates générées par l’amnistie fiscale, Mustapha Baitas a également souligné son impact global sur les finances publiques. Les revenus fiscaux ordinaires, estimés à 35,9 milliards de dirhams, ont également contribué à couvrir les dépenses supplémentaires enregistrées en 2024. Ces ressources ont été essentielles pour répondre aux besoins sociaux croissants et maintenir un équilibre budgétaire face aux défis économiques actuels.