LE MATIN
16 Janvier 2025
À 15:50
Parmi les grands projets, le média français cite le prolongement de la
ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca, inaugurée en 2018, jusqu'à
Marrakech et dont la fin du chantier est prévue en 2030, et l'autoroute reliant
Tiznit à
Dakhla, achevée en 2024.
Le journal français cite également «l'emblématique»
port Tanger Med, à la sortie du
détroit de Gibraltar, qui sera bientôt complété par deux nouvelles infrastructures portuaires : une à quelques kilomètres de Dakhla, sur la façade atlantique du
Sahara marocain, et l'autre à
Nador, tournée vers la
Méditerranée. Tous ces projets, combinés «aux ambitions fortes» du Royaume en matière de transition énergétique, attirent les entrepreneurs, y compris français, fait observer l'auteur de l'article. «Si le marché local est porteur, le pays est aussi considéré comme une porte d'entrée vers l'
Afrique, notamment subsaharienne. Son positionnement géographique stratégique et son large réseau d'affaires sont vus par certaines PME et ETI comme des opportunités», note la publication.
Le média économique français relève que l'accord de la
Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), établi en 2018 – soit près de vingt ans après la signature des accords de libre-échange entre le
Maroc et l'
Union européenne – profiterait également aux
entreprises françaises. Parallèlement, le Royaume est «une voie d'accès sur le plan financier», écrit «Les Échos», notant que la place financière de
Casablanca, capitale économique, «rayonne à l'international», de même que les
banques marocaines, dont plusieurs sont implantées dans de nombreux
pays africains. En parallèle, ajoute la même source, l'enseignement supérieur marocain «monte en puissance», rappelant qu'en 2024, l'
Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), qui a une antenne en
France, a intégré le Top 500 des universités du classement de «
Times Higher Education».