Claudia Gaudiau-Francisco, présidente de la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc (CFCIM), ne cache pas l'enthousiasme qui entoure la visite du Président français, Emmanuel Macron, au Maroc, prévue du 28 au 30 de ce mois. «C’est toujours plus sympathique de travailler dans de bonnes conditions. C’est mieux que quand deux pays sont dans le froid, politiquement parlant. Nous sommes très contents parce que cela va peut-être relancer de grands projets», espère-t-elle lors de son passage à l'émission «L'Info en Face» de «Groupe Le Matin».
Le Maroc, avec son positionnement géographique avantageux entre l'Europe et l'Afrique, représente un acteur clé pour la France dans ses ambitions africaines. De ce fait, la présidente de la CFCIM met en avant la nécessité d’un partenariat plus équilibré et une approche plus collaborative. Un partenariat de co-construction gagnant-gagnant où les entreprises françaises pourraient bénéficier du savoir-faire marocain tout en apportant leur expertise technique, tout en maintenant la Souveraineté économique.
Le Maroc, avec son positionnement géographique avantageux entre l'Europe et l'Afrique, représente un acteur clé pour la France dans ses ambitions africaines. De ce fait, la présidente de la CFCIM met en avant la nécessité d’un partenariat plus équilibré et une approche plus collaborative. Un partenariat de co-construction gagnant-gagnant où les entreprises françaises pourraient bénéficier du savoir-faire marocain tout en apportant leur expertise technique, tout en maintenant la Souveraineté économique.
L'exemple du projet Renault à Tanger est cité comme un modèle de cette collaboration réussie. Il représente ce que les investissements étrangers peuvent apporter tout en favorisant l'intégration locale. Dans cette optique, la présidente de la CFCIM souligne que les entreprises doivent aligner leurs stratégies sur les priorités marocaines pour s'inscrire dans cette dynamique de croissance. À l’exemple de la co-organisation par le Royaume de la Coupe du monde de Football en 2030 et l’ensemble des mégaprojets qu’elle apporte.
De tels chantiers permettent un transfert technologique, de compétences et d'expertise important. Ce qui est essentiel pour un développement économique durable. D’ailleurs, reconnaît volontiers l’invitée de l’émission, un engagement plus fort dans la formation et l'accompagnement des talents locaux est primordial.
Il est cependant impossible de parler de compétences sans évoquer la fuite de cerveaux. À ce propos, la présidente de la CFCIM admet l’ampleur du phénomène. Mieux, elle ne le limite pas au seul secteur de la santé. «Les ingénieurs et les secteurs technologiques sont également concernés», développe-t-elle. Comment retenir ces talents à la recherche d’opportunités professionnelles ailleurs ? «En les formant, en les accompagnant et en leur proposant des choses différentes», estime Gaudiau-Francisco qui rappelle que, de toutes les façons, les expatriés finissent souvent par revenir au pays.
De tels chantiers permettent un transfert technologique, de compétences et d'expertise important. Ce qui est essentiel pour un développement économique durable. D’ailleurs, reconnaît volontiers l’invitée de l’émission, un engagement plus fort dans la formation et l'accompagnement des talents locaux est primordial.
Il est cependant impossible de parler de compétences sans évoquer la fuite de cerveaux. À ce propos, la présidente de la CFCIM admet l’ampleur du phénomène. Mieux, elle ne le limite pas au seul secteur de la santé. «Les ingénieurs et les secteurs technologiques sont également concernés», développe-t-elle. Comment retenir ces talents à la recherche d’opportunités professionnelles ailleurs ? «En les formant, en les accompagnant et en leur proposant des choses différentes», estime Gaudiau-Francisco qui rappelle que, de toutes les façons, les expatriés finissent souvent par revenir au pays.
TGV, aérien, énergies... les projets stratégiques cibles
Gaudiau-Francisco n’a pas d’informations sur d’éventuelles signatures de contrats ou de partenariats. Cependant, elle confirme que la France va s’inscrire dans les développements stratégiques sectoriels déjà annoncés il y a quelques mois : énergies renouvelables (hydrogène vert, économie bleue et industrie ferroviaire – projet de TGV). Autre contrat éventuel : un accord commercial potentiel entre Airbus et Royal Air Maroc. Ce dernier ambitionne de multiplier par 4 la taille de sa flotte constituée actuellement, exclusivement, d’appareils Boeing. En attendant la confirmation de la véracité de cette information, Gaudiau-Francisco, exprime son enthousiasme quant à l’idée compte tenu de l'importance stratégique du secteur aérien pour le Maroc.
Provinces du Sud : la proximité dans l’ADN de la CFCIM
Que ce soit au Maroc ou en France, la CFCIM reste proche des régions. Dans le Royaume, elle a récemment ouvert une délégation dans celle de Guelmim-Oued Noun, facilitée par des échanges réguliers avec la présidente de la région, Mbarka Bouaïda. Cette décision s'inscrit dans une volonté d'attirer des investissements significatifs dans cette région. C’est pourquoi il a fallu d’abord cerner «les priorités de cette région et réfléchir sur le moyen d’accompagner son développement», explique l’invitée de l’émission. Aujourd’hui, des projets sont sur le point de voir le jour dans la région, à l’image de TotalEnregies qui investit 10 milliards d’euros. La signature d'accords concrets concernant d’autres investissements, toujours dans l’énergie, devrait avoir également lieu très prochainement. «Nous sommes heureux que plus d’entreprises s’intéressent aux Provinces du Sud», partage-t-elle affirmant que la CFCIM est prête à accueillir et accompagner de nouveaux investissements.
Lors de son passage à l’émission, Gaudiau-Francisco a rappelé la nécessité pour le pays de diversifier ses partenariats économiques. Ainsi, reconnaît-elle, le Maroc ne peut se contenter d’un unique partenaire, tel que la France, et se doit de chercher des collaborations avec d'autres nations. Une dynamique de diversification essentielle pour répondre aux ambitions marocaines sur la scène internationale.
En interne, Gaudiau-Francisco souligne l'importance d’un écosystème collaboratif entre grandes entreprises et PME pour dynamiser l’économie locale. Elle précise à ce propos que la CFCIM se concentre particulièrement sur l'accompagnement des petites et moyennes entreprises, importantes dans le développement économique du Maroc. Environ 150 entreprises françaises ont été assistées par la CFCIM au cours des deux dernières années, dont 20 à 30 ont établi une présence sur le territoire.
Lors de son passage à l’émission, Gaudiau-Francisco a rappelé la nécessité pour le pays de diversifier ses partenariats économiques. Ainsi, reconnaît-elle, le Maroc ne peut se contenter d’un unique partenaire, tel que la France, et se doit de chercher des collaborations avec d'autres nations. Une dynamique de diversification essentielle pour répondre aux ambitions marocaines sur la scène internationale.
En interne, Gaudiau-Francisco souligne l'importance d’un écosystème collaboratif entre grandes entreprises et PME pour dynamiser l’économie locale. Elle précise à ce propos que la CFCIM se concentre particulièrement sur l'accompagnement des petites et moyennes entreprises, importantes dans le développement économique du Maroc. Environ 150 entreprises françaises ont été assistées par la CFCIM au cours des deux dernières années, dont 20 à 30 ont établi une présence sur le territoire.