06 Décembre 2022 À 13:06
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L'Espagne s’est bien préparée à l’éventualité d’un nul face au Maroc, ce mardi à Doha pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe du Monde, Qatar 2022. Lundi en point de presse d’avant-match, Luis Enrique a assuré que l’élimination en demi-finale de l’Euro 2020 l’a poussé à penser à ce facteur depuis bien longtemps : “J'imagine qu'ils ont fait leurs devoirs. Il y a plus d'un an, au cours d’un rassemblement, je leur ai dit qu'ils devaient arriver ici avec au moins 1.000 penaltys tirés. Si vous attendez d'arriver ici pour pratiquer les tirs au but ...”.
Pour l’ancien joueur du FC Barcelone et du Real Madrid, la chance influence de mois en moins les penaltys, face à des joueurs et des gardiens bien préparés : “C'est un moment de tension maximale, un moment pour montrer votre sang-froid et que vous pouvez tirer le penalty dans le côté que vous avez décidé. Cela en dit long sur chaque joueur. C'est gérable, ça se pratique en entraînement, comment vous gérez la tension. L’importance de la chance est de plus en plus réduite, car les gardiens ont plus d'influence. On a un très bon gardien, les trois portiers peuvent très bien agir dans cette situation. A chaque fois qu'on finit l'entraînement, je vois beaucoup de joueurs pratiquer des penaltys”, a-t-il confié lundi.
Côté marocain, Yassine Bounou a déjà prouvé sa maestria au moment de parer les penaltys. Espérons que les canonniers marocains seront tout aussi efficaces, le cas échéant.
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