03 Avril 2023 À 16:20
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Non. La BMCI ne se désengage pas du Maroc. Elle se réoriente vers des positions plus rentables. C’est en tout cas l’affirmation de son top management lors de la présentation, lundi à Casablanca, des résultats financiers de 2022. Cette affirmation intervient après la fermeture de certaines agences et la cession de certaines filiales de la banque au Maroc. «Le bon sens veut que si on veut céder une banque avec des bras armés sur plusieurs filiales, la vente en gros est bien meilleure que celle en détail. Nous avons seulement fait sortir quelques activités, et ce dans la perspective de réaliser les grandes ambitions de la banque sur le marché marocain. Nous allons faire de 2023 une année exemplaire pour confirmer tout cela», affirme Hicham Seffa, PDG de BMCI.
Quant à la fermeture de certaines agences, cela s’explique selon le top management par l’expansion de la digitalisation. Une expansion concurrentielle qui table sur plus de proximité avec le client que n'offrent aujourd’hui les agences physiques. «Cela étant, pour la banque, l’année 2022 est la suite de celle de la Covid et celles de plusieurs chocs où elle a démontré une nouvelle fois sa présence au niveau économique marocain avec le renforcement de son engagement à la contribution à la relance économique du pays. À noter à ce niveau 9,5 milliards de dirhams de nouvelles productions et de crédits amortissables. Cette année, tous les indicateurs de la banque sont au vert. Il s’agit, entre autres, de la hausse du crédit habitat et aux ménages qui ont évolué de 10% par rapport à 2021, crédit à la consommation de 4% et crédit à l’entreprise de 14%», souligne le PDG.
En février dernier, un accord de cession de BMCI Asset Management a été signé avec CIH.
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