S.Ba.
22 Février 2024
À 16:55
Trop c’est trop ! le
gouvernement est arrivé à un point de non-retour au sujet des
grèves des étudiants en médecine et pharmacie. C’est un
Abdellatif Miraoui très remonté qui a lancé la conférence de presse organisée conjointement par les
ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé. Il a rappelé les efforts du
gouvernement pour régler ce problème et les différentes séances de
dialogue tenues avec les représentants des
étudiants ainsi que les points d’accord qui ont résulté de ce dialogue. « Les représentants des étudiants ont demandé un délai pour la concertation, chose que nous leur avons accordée, mais on a été surpris de constater qu’ils n’ont pas donné suite. Pire encore, ils n’ont plus répondu aux convocations pour reprendre le dialogue. Et ce comportement, l’Etat ne peut pas l’accepter », s’écrie le ministre.
Avec la même fermeté,
Khalid Ait Taleb a rappelé l’enjeu de réussir le chantier de la
généralisation de la protection sociale lancé par le
Maroc. « Le Maroc fait face à un réel problème de
pénurie de médecins, c’est un point important à résoudre si on veut réussir le chantier de la protection sociale, donc on ne va pas faire marche arrière », souligne le ministre. « J’ai moi-même fait
médecine et je connais très bien les rouages de la
formation », rappelle le ministre.
Voici la position finale du gouvernement :
- Le cursus de formation de médecine est maintenu sur 6 ans
- Les examens et les rattrapages auront lieu dans les délais
- Les étudiants qui passent les examens devront rejoindre leurs stages dans les délais. Si l’étudiant s’absente 3 fois, son stage est annulé
Abdellatif Miraoui n’a pas manqué de mettre en garde les étudiants "perturbateurs" contre d’éventuelles sanctions, et de rassurer les parents des étudiants qui souhaitent assister aux cours et aux examens sur la détermination et la responsabilité du gouvernement à leur garantir des conditions sécurisées.