LE MATIN
03 Juin 2025
À 15:00
Une source autorisée de la
Conservation Foncière a formellement démenti toute compromission de ses
systèmes informatiques à la suite de récentes
fuites de documents fonciers observées en ligne. L’attaque, selon les premiers éléments de l’enquête, n’a pas ciblé l’
ANCFCC mais s’est produite au niveau d'une plateforme numérique utilisée par les
notaires.
L’institution tient à rappeler qu’elle dispose d’un
Centre opérationnel de sécurité (SOC), que ses données sont cryptées et qu’elles sont protégées par des dispositifs de
cybersécurité de haut niveau. Chaque année, la
Conservation foncière génère un volume de données et de documents bien supérieur à ce qui a pu être exfiltré dans le cadre de cet incident, précise la même source.
La présence parmi les
documents divulgués de fichiers qui n’ont pas encore été déposés officiellement auprès de l’
ANCFCC confirme que la fuite provient d’une autre source, en l’occurrence, celle des
notaires. Les autorités compétentes, en coordination avec la profession notariale, ont d’ores et déjà ouvert une
enquête pour vérifier la source et la véracité des données fuitées par le groupe de hackers algériens
Jabaroot DZ.
Ce n’est pas la première fois que la question de la
sécurité numérique est soulevée dans ce secteur. Le ministre de la Justice,
Abdellatif Ouahbi avait récemment mis en garde les notaires sur la nécessité de renforcer la
protection des données qu’ils traitent, soulignant leur rôle central dans la chaîne d’échange d’informations sensibles.