Noura Mzaghrani
31 Janvier 2025
À 12:46
D'après le
rapport annuel 2024 de l’Administration américaine de l’immigration et des Douanes, les arrêtés d’expulsion, émis en novembre 2024, s'inscrivent dans un
vaste programme visant à expulser les
migrants en situation irrégulière aux États-Unis.
Dans ce vaste
programme d’expulsions, le
Mexique figure en tête avec 252.044
ressortissants sous le coup d’un arrêté de renvoi, suivi de près par le
Honduras (261.651), le Salvador (203.822) et le
Nicaragua (45.995). Au total, ce sont 1.445.549 non-citoyens qui sont concernés par une
mesure d’expulsion aux États-Unis au 24 novembre 2024,
Cette
vague d’expulsions s’inscrit dans la
politique migratoire stricte mise en place par
l’administration américaine. D’autant plus, l’arrivée du président
Donald Trump concrétise sa promesse de mener la plus grande opération de reconduite aux
frontières de l’histoire des
États-Unis. Cette initiative vise à intensifier les renvois de
migrants en situation irrégulière, marquant un durcissement des contrôles et une application plus rigoureuse des lois sur
l’immigration.
L’exécution de ces
expulsions dépend principalement de la coopération entre les États-Unis et les pays d’origine des migrants. À cet égard, plusieurs pays sont classés comme "
non coopératifs" ou "
à risque de non-conformité" par l’ICE, ce qui retarde ou complique le
processus de rapatriement. Le
Maroc, bien que concerné par ces expulsions, ne figure pas sur cette liste.