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Les pluies renforcent les réserves d’eau dans les barrages du Maroc

Grâce aux récentes précipitations, plusieurs barrages à travers le Royaume ont enregistré une hausse notable de leurs niveaux de réserves, en particulier dans les régions de Taroudant, Essaouira, Settat et Chichaoua. Cette amélioration des réserves hydriques marque un signe encourageant après une longue période de sécheresse et relance les espoirs d’un meilleur équilibre hydrique au Maroc.

16 Novembre 2025 À 15:50

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Les dernières 24 heures ont été marquées par une progression significative des volumes d’eau stockés dans plusieurs barrages marocains. En tête, le barrage Abdelmoumen, situé dans la province de Taroudant, a vu ses réserves augmenter de 12,4 millions de mètres cubes, portant son taux de remplissage à 10,3 %. Il s’agit de l’un des plus forts accroissements enregistrés sur cette période.



Toujours dans la même région, le barrage Moulay Abdellah a connu une hausse de 7,9 millions de mètres cubes, atteignant ainsi 47,9 % de sa capacité maximale.

Une dynamique régionale positive

Dans la région de Settat, le barrage Al Massira – deuxième plus grand du pays – a bénéficié d’un apport de 2,41 millions de mètres cubes, pour un taux de remplissage qui reste toutefois faible, à 2,7 %. Ce chiffre, bien que modeste, constitue un signe d’amélioration après une période prolongée de sécheresse critique.

Plus à l’ouest, dans la province d’Essaouira, le barrage Moulay Abderrahmane a enregistré une hausse de 2,6 millions de mètres cubes, pour un taux de remplissage porté à 52,1 %. De son côté, le barrage Sidi Mohamed Ben Slimane Al Jazouli, toujours dans la même province, a atteint 100 % de sa capacité, grâce à une hausse de 4,6 millions de mètres cubes.

À Chichaoua, le barrage Abou El Abbas Essabti a également connu une amélioration, avec une augmentation de 2,1 millions de mètres cubes, portant son taux de remplissage à 60,2 %.

Un signal encourageant pour la sécurité hydrique

Ces apports en eau, bien qu’inégaux selon les régions, viennent renforcer les réserves nationales à un moment crucial. Ils témoignent d’un retour partiel à une situation plus favorable, après des mois marqués par la raréfaction des pluies et des niveaux historiquement bas dans plusieurs retenues.

Cette dynamique positive pourrait avoir des répercussions directes sur l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation agricole et la préservation des écosystèmes locaux. Elle offre aussi un répit aux autorités engagées dans une gestion de crise face à la pression croissante sur les ressources en eau.
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