LE MATIN
18 Septembre 2024
À 18:55
Les
domaines de coopération couverts par ce programme portent notamment sur les
infrastructures hydrauliques, y compris la construction, l'exploitation, la gestion et l'entretien des projets de distribution des
ressources en eau.
Ils concernent également la gestion des
phénomènes extrêmes comme les
inondations et la
sécheresse,
l'approvisionnement en eau potable dans les zones rurales, ainsi que la conservation et la
protection des ressources en eau, y compris
l'économie de l'eau destinée à
l'irrigation.
En vertu de ce mémorandum, les deux parties conviennent de tenir trois
réunions du Comité mixte Chine-Maroc sur les
ressources en eau, respectivement en 2025, 2026 et 2027, en vue de mettre le point sur les expériences des deux pays en matière de planification, de recherche, d'évaluation et de
suivi des ressources en eau.
Il s'agit aussi d'organiser une
réunion technique et une recherche sur place pour présenter la construction et l'entretien des
infrastructures de transport d'eau au Maroc, outre un séminaire pour résumer l'échange des
expériences entre les deux parties. A cette occasion, M. Baraka a indiqué, dans une déclaration à la presse, que ce
partenariat s'inscrit en droite ligne des
relations fortes unissant les deux pays, qui affichent une grande volonté de renforcer leur
coopération bilatérale.
Il a souligné l'importance de ce
mémorandum qui, portant sur un agenda précis au cours des trois prochaines années, concerne la
problématique de la mobilisation de l'eau de manière conventionnelle et non conventionnelle, la
lutte contre la sécheresse et les inondations, en plus de la
gestion intégrée de l'eau et la
préservation des nappes souterraines. De son côté, la responsable chinoise a mis en avant les relations de longue date entre le Maroc et la Chine, relevant que la signature de ce
mémorandum permettra de renforcer la
coopération technique et les échanges dans le domaine des
ressources en eau. Ont pris part à cette rencontre notamment
l'ambassadeur de la Chine à Rabat,
Li Chnglin et le Directeur général de
l'Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE),
Tarik Hamane.