Les apports hydriques enregistrés au cours des dernières semaines ont été particulièrement importants à l’échelle nationale. Selon les données officielles, les différents bassins hydrauliques du Royaume ont reçu un total de 1.770 millions de mètres cubes d’eau depuis le 1er septembre 2025, début de la saison hydrologique en cours. Un volume significatif, qui traduit l’ampleur des précipitations enregistrées cette année.
Cette dynamique s’est fortement accélérée à partir de la mi-décembre. Depuis le 12 décembre 2025, les apports cumulés ont atteint 1.348 millions de mètres cubes, soit environ 76 % de l’ensemble des volumes enregistrés depuis le début de la saison. Ces chiffres illustrent une concentration exceptionnelle des ressources hydriques sur une période très courte, mettant à l’épreuve les capacités de régulation et de stockage des barrages.
En parallèle, une partie de ces volumes n’a pu être retenue. Depuis le 12 décembre, 80,2 millions de mètres cubes d’eau ont été déversés vers la mer, représentant 5,9 % seulement des apports reçus par les barrages durant cette période. Si ce taux reste relativement limité au regard des volumes globaux, il n’en demeure pas moins significatif dans un pays confronté à un stress hydrique structurel.
Les pertes les plus importantes ont été enregistrées au niveau du bassin du Sebou, avec 29,1 millions de mètres cubes d’eau évacués, suivi du bassin de l’Oum Er-Rbia (26,5 millions de mètres cubes). Le bassin du Loukkos arrive ensuite avec 9,7 millions de mètres cubes, tandis que le bassin du Tensift a déversé 7,5 millions de mètres cubes.
Les autres bassins ont connu des volumes plus faibles mais non négligeables : 3,5 millions de mètres cubes pour le bassin de Souss-Massa, 3 millions de mètres cubes pour le bassin de Bouregreg, et 0,9 million de mètres cubes pour le bassin de la Moulouya. Ces données confirment que les déversements restent concentrés sur quelques bassins majeurs, en lien avec la rapidité et l’intensité des apports.
Ces chiffres relancent inévitablement le débat sur la capacité de mobilisation et de valorisation des ressources hydriques, notamment lors des épisodes pluvieux concentrés dans le temps. C’est dans ce contexte que s’inscrit la stratégie nationale de collecte et de valorisation des eaux pluviales, mise en œuvre par le ministère de l’Équipement et de l’Eau.
Considérée comme l’un des leviers de diversification des sources d’approvisionnement en eau, cette stratégie vise à capter les eaux de pluie pour des usages domestiques non potables, l’arrosage des espaces verts, la lutte contre les incendies ou encore l’abreuvement du cheptel. Elle se traduit par des projets de recharge artificielle des nappes, de stockage des eaux pluviales et de collecte via les toitures des bâtiments publics, notamment dans plusieurs provinces du Royaume.
À plus long terme, les autorités estiment que le potentiel de la collecte des eaux pluviales pourrait atteindre près de 300 millions de mètres cubes par an, notamment en milieu urbain. Un gisement stratégique, appelé à compléter les barrages, les transferts interbassins et les ressources non conventionnelles, dans un contexte où chaque mètre cube d’eau devient un enjeu de sécurité nationale.
Cette dynamique s’est fortement accélérée à partir de la mi-décembre. Depuis le 12 décembre 2025, les apports cumulés ont atteint 1.348 millions de mètres cubes, soit environ 76 % de l’ensemble des volumes enregistrés depuis le début de la saison. Ces chiffres illustrent une concentration exceptionnelle des ressources hydriques sur une période très courte, mettant à l’épreuve les capacités de régulation et de stockage des barrages.
En parallèle, une partie de ces volumes n’a pu être retenue. Depuis le 12 décembre, 80,2 millions de mètres cubes d’eau ont été déversés vers la mer, représentant 5,9 % seulement des apports reçus par les barrages durant cette période. Si ce taux reste relativement limité au regard des volumes globaux, il n’en demeure pas moins significatif dans un pays confronté à un stress hydrique structurel.
Les pertes les plus importantes ont été enregistrées au niveau du bassin du Sebou, avec 29,1 millions de mètres cubes d’eau évacués, suivi du bassin de l’Oum Er-Rbia (26,5 millions de mètres cubes). Le bassin du Loukkos arrive ensuite avec 9,7 millions de mètres cubes, tandis que le bassin du Tensift a déversé 7,5 millions de mètres cubes.
Les autres bassins ont connu des volumes plus faibles mais non négligeables : 3,5 millions de mètres cubes pour le bassin de Souss-Massa, 3 millions de mètres cubes pour le bassin de Bouregreg, et 0,9 million de mètres cubes pour le bassin de la Moulouya. Ces données confirment que les déversements restent concentrés sur quelques bassins majeurs, en lien avec la rapidité et l’intensité des apports.
Ces chiffres relancent inévitablement le débat sur la capacité de mobilisation et de valorisation des ressources hydriques, notamment lors des épisodes pluvieux concentrés dans le temps. C’est dans ce contexte que s’inscrit la stratégie nationale de collecte et de valorisation des eaux pluviales, mise en œuvre par le ministère de l’Équipement et de l’Eau.
Considérée comme l’un des leviers de diversification des sources d’approvisionnement en eau, cette stratégie vise à capter les eaux de pluie pour des usages domestiques non potables, l’arrosage des espaces verts, la lutte contre les incendies ou encore l’abreuvement du cheptel. Elle se traduit par des projets de recharge artificielle des nappes, de stockage des eaux pluviales et de collecte via les toitures des bâtiments publics, notamment dans plusieurs provinces du Royaume.
À plus long terme, les autorités estiment que le potentiel de la collecte des eaux pluviales pourrait atteindre près de 300 millions de mètres cubes par an, notamment en milieu urbain. Un gisement stratégique, appelé à compléter les barrages, les transferts interbassins et les ressources non conventionnelles, dans un contexte où chaque mètre cube d’eau devient un enjeu de sécurité nationale.
