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Médecins internes et résidents : Reprise du dialogue avec le ministère de la Santé

La Commission nationale des médecins internes et résidents a salué la reprise du dialogue avec le ministère de la Santé, après plusieurs mois d’interruption. Dans un communiqué publié récemment, l’instance a annoncé sa participation aux discussions autour des décrets d’application des textes relatifs à la loi 08-22 portant sur la création des Groupements sanitaires territoriaux.

03 Juin 2024 À 19:29

La Commission nationale des médecins internes et résidents vient d’annoncer la reprise du dialogue avec la tutelle après plus de quatre mois d’interruption et de grèves. En effet, après une première rencontre ayant réuni les représentants de la commission et ceux du ministère de la Santé, durant laquelle les futurs médecins ont pu présenter leur différentes revendications, le ministère s’est montré ouvert aux doléances de la Commission.



Ainsi, en ce qui concerne l’implication des médecins dans l’élaboration des textes d’application de la loi 08-22 relative à la création des Groupements sanitaires territoriaux (GST), il a été décidé de prendre en considération les remarques et observations des professionnels dans l’élaboration des décrets d’application. Dans ce sens, une rencontre a eu lieu le 23 mai entre les représentants du ministère et des membres de la Commission nationale en vue d’examiner certains décrets d’application relatifs à ladite loi.

Par ailleurs, il a été convenu que le ministère examine avec les autres composantes du gouvernement toutes les doléances ayant un aspect financier dans les plus brefs délais. Le ministère s’est également engagé à préserver tous les acquis relatifs au statut des médecins résidents, prévu dans le cadre du statut de la fonction publique lors de la mise en œuvre du statut spécial relatif à la fonction sanitaire des médecins contractuels. De même, il a été convenu de préserver les mêmes parcours et acquis des médecins internes, tout en veillant à accorder à ces derniers la possibilité d’intégrer le nouveau système s’ils le souhaitent. Le département de tutelle a aussi donné son feu vert pour accorder aux médecins fraîchement diplômés le droit de bénéficier de la mobilité géographique dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions lors de la mise en œuvre de la carte sanitaire, mais tout en veillant à ce que cette mobilité ne porte pas atteinte au principe de l’égalité des chances. Il convient de souligner que la Commission nationale des médecins internes et résidents a organisé plusieurs jours de grève aux mois de mars et avril pour dénoncer la rupture du dialogue avec le ministère de tutelle. La Commission appelait par ailleurs à son implication dans l’élaboration de tous les projets de loi relatifs à la réforme du système sanitaire et la préservation des acquis relatifs au statut des médecins internes et résidents prévu dans le cadre de la fonction publique.
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