Ayoub Lahrache
10 Mai 2024
À 17:42
Intervenant à l'ouverture de la deuxième édition de «
La Dolce Vita à Mogador», rendez-vous attendu et complice des
cinéphiles marocains avec la grande école italienne du cinéma,
André Azoulay s’est félicité «
des retrouvailles d’Essaouira avec le septième art», rappelant à cet égard que «depuis la naissance du
cinématographe, près d’une centaine de grandes productions ont choisi la
Cité des alizés pour y être tournées et que dans un geste qui reste gravé dans la mémoire de chacun d’entre nous c’est au Maroc qu’Orson Welles a dédié sa Médaille d’Or gagnée à Cannes pour son film de légende "Othello” tourné à
Essaouira».
Mettant en exergue la vocation et les potentiels exceptionnels d’
Essaouira «comme terre d’élection pour l
’industrie du cinéma»,
André Azoulay a déclaré que «nous avons toutes les raisons de viser les sommets les plus hauts en mobilisant les prescripteurs et les décideurs de la planète cinéma pour les inciter à prendre la juste mesure de l’offre et des atouts du
Maroc à Essaouira et ailleurs».
De son côté, l’ambassadeur d’Italie à Rabat,
Armando Barucco, s'est réjoui de la tenue de cet événement cinématographique majeur, soulignant que cette deuxième édition représente un véritable bond en avant, avec une programmation étalée sur quatre jours, regorgeant de projections et de rencontres enrichissantes.
Pour sa part, le maire d'Essaouira,
Tarik Ottmani, a mis l'accent sur l'importance de ce rendez-vous international qui constitue l'opportunité de renouer avec le septième art, appelant à cet égard, à l'ouverture de salles de cinéma dans la Cité des alizés afin de permettre à la population de profiter pleinement de l'expérience cinématographique et de contribuer au rayonnement culturel de la ville.
Alberto d’Arco, directeur artistique du Festival, a quant à lui mis en avant le pouvoir immense du
cinéma comme étant un vecteur permettant de vivre des expériences uniques, d'explorer des récits captivants, de susciter la réflexion et de trouver un divertissement incomparable.
«La Dolce Vita à Mogador» prévoit une sélection exceptionnelle de films
Cette deuxième édition prévoit la projection d’une sélection exceptionnelle de films, notamment «Brado» (Kim Rossi Stuart, 2022), «Le bleu du caftan» (Meryem Touzani, 2023), «La Bella Estate» (Laura Luchetti, 2023), «Mur» (Kasia Smutniak, 2023), «C'è ancora domani» (Paola Cortellesi, 2023), «Ali Zaoua, prince de la rue» (Nabil Ayouch, 2000), «Cipria» (Giovanni Piperno, 2023), «L'uomo che non cambiò la storia» (Enrico Caria, 2017), «Sergio Leone – L'italiano che inventò l'America» (Francesco Zippel, 2022) et «Ieri, oggi, domani» (Vittorio De Sica, 1963).
Enrichissant davantage cette deuxième édition de «La Dolce Vita à Mogador» sont également proposées des «
Master class» captivantes, explorant des thèmes tels que «L'histoire et le mythe», «Les métiers du cinéma : le montage» et «Pourquoi Ali ?»
De plus, plusieurs rencontres-débat avec le public viendront agrémenter cette expérience cinématographique unique, le but étant de favoriser un dialogue interactif et stimulant entre les cinéphiles et les professionnels du domaine, permettant ainsi une exploration approfondie des thèmes abordés et une compréhension plus nuancée des œuvres présentées.
Organisée par l’Association Essaouira-Mogador, en partenariat avec l’ambassade d’Italie au Maroc, l’Institut culturel italien et le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, cette deuxième édition, qui se poursuit jusqu'au 11 mai, confirme avec éclat le retour en grand nombre du septième art dans la Cité des alizés avec au menu une sélection de films inédits et des chefs-d'oeuvre pour le plus grand bonheur des cinéphiles.