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Le Conseil supérieur de l’éducation dresse son bilan à mi-parcours

Accélérer le rythme des réformes et dresser un bilan à mi-parcours de son action : tels sont les deux axes majeurs qui structurent la dixième session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, dont les travaux se sont ouverts mercredi. Réuni à Rabat, le Conseil a entamé par ailleurs l’examen de rapports stratégiques sur l’enseignement préscolaire et la profession enseignante, tout en engageant une phase d’autoévaluation destinée à renforcer l’efficacité et l’impact de ses recommandations sur la réforme du système éducatif national.

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Réuni mercredi à Rabat, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) a ouvert les travaux de sa dixième session sur un double enjeu majeur : évaluer son action à mi-mandat et accélérer la production de rapports stratégiques destinés à accompagner la réforme du système éducatif national. Présidant la séance inaugurale, Rahma Bourqia a insisté sur la nécessité de renforcer l’efficacité, le rythme et la qualité des travaux du Conseil, afin de répondre aux attentes croissantes placées en cette institution constitutionnelle. Cette session est notamment marquée par l’examen de deux rapports clés de l’Instance nationale d’évaluation : le premier consacré à l’enseignement préscolaire, considéré comme un levier central de la réussite scolaire, et le second relatif à l’enquête internationale TALIS sur la profession enseignante, à laquelle le Maroc participe pour la première fois aux côtés de 56 pays.

Un rôle constitutionnel de suivi et d’évaluation

Dans son allocution, la présidente du CSEFRS a rappelé que le Conseil assurait, depuis sa création, une mission de suivi, d’évaluation et de prospective du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, conformément aux prérogatives que lui conféraient la Constitution et la loi. Cette mission s’est traduite, selon elle, par la publication régulière de rapports et d’avis reconnus pour leur crédibilité, leur objectivité et leur indépendance scientifique. La même intervenante a ajouté que l’expérience accumulée avait permis au Conseil de consolider ses méthodes de travail, tant sur le plan organisationnel que méthodologique et statistique, renforçant ainsi la fiabilité de ses diagnostics.

Bilan intermédiaire et autoévaluation du Conseil

Sur un autre registre, la présidente a appelé, à l’approche de la fin de l’année 2025, à un bilan collectif des travaux menés par les commissions ainsi que l’Instance nationale d’évaluation et les autres structures du Conseil. Le but étant d’identifier les acquis à valoriser, mais aussi les insuffisances à corriger, afin d’optimiser l’action du Conseil durant la seconde moitié de son mandat. Elle a également insisté sur l’importance de l’autoévaluation comme outil permanent pour améliorer la performance de l’institution et accélérer le rythme de réalisation de ses missions. Pour Rahma Bourqia, la seconde moitié du mandat doit marquer une transition vers un approfondissement de l’analyse objective des acquis et des dysfonctionnements du système éducatif national. Une évolution jugée indispensable pour renforcer l’impact des travaux du Conseil sur les politiques publiques en matière d’éducation et de formation.

Par ailleurs, la présidente du Conseil a rappelé que les travaux engagés s’inscrivaient dans une responsabilité nationale face aux attentes des familles marocaines, qui placent l’éducation au cœur des enjeux de développement humain et de progrès social. Elle s’est dite confiante quant à la capacité du Conseil à franchir une nouvelle étape dans son action et à consolider son rôle d’institution constitutionnelle de référence au service de la réforme du système éducatif national.
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