LE MATIN
13 Mai 2025
À 09:41
Né en 1977 à Salé,
Hicham Balaoui incarne une trajectoire exemplaire au sein de l’appareil judiciaire marocain. Titulaire d’un
doctorat en droit privé obtenu en 2013, il s’est auparavant distingué par l’obtention d’un
diplôme d’études supérieures approfondies en droit (2005), délivré par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Mohammed V de Rabat-Agdal.
Depuis 2018, il occupait les fonctions de
Secrétaire général à la Présidence du Ministère public. Il a aussi exercé en tant que chef de cabinet du Président du Ministère public entre 2017 et 2018.
Sa rigueur et son sens du service public lui ont valu d’être nommé, en 2021,
membre de l’Instance conjointe de coordination entre le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le ministère de la Justice et la Présidence du Ministère public. Il a également siégé, en 2022, au sein de la
commission des archives judiciaires, avant de présider, en 2023, la
commission des infractions fiscales.M. Balaoui, qui avait rejoint en 2001 l’Institut supérieur de la magistrature, a entamé sa carrière en 2003 comme
substitut du procureur du Roi près le tribunal de première instance de Souk El Arbaa du Gharb, avant d’être nommé à la même fonction à Meknès. Il intégrera par la suite la
Direction des affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, où il exercera en tant que
magistrat attaché, puis
responsable du casier judiciaire national.
De 2010 à 2014, il dirige la
division des grâces et de la libération conditionnelle, avant d’être nommé
chef de cabinet du ministre de la Justice et des Libertés en 2014, puis
chef de la division des mesures répressives en matière pénale.
Parallèlement à ses fonctions institutionnelles, M. Balaoui a partagé son expertise dans le milieu académique. Il a été enseignant vacataire à la Faculté des sciences juridiques et économiques de Salé Al Jadida, professeur à l’Institut supérieur de la magistrature, et a collaboré en tant qu’expert en matière pénale auprès de la Commission européenne, dans le cadre du programme Meda II (2009-2010).