Yousra Amrani
29 Août 2024
À 17:12
Quelques jours seulement nous séparent de la
rentrée scolaire. Et tout porte à croire que cette année la reprise sera agitée. Plusieurs
organisations syndicales affûtent leurs armes et prévoient des
mouvements de protestation.
Ainsi, la
Coordination nationale des administrateurs de l'éducation au Maroc est montée au créneau pour appeler à «une participation massive à la série d’actions de protestation programmée et au
boycott des tâches qui seront annoncés au début de la
saison scolaire 2024-2025, pour défendre leur dignité, leurs
droits et leurs acquis».
Depuis une semaine, cette Coordination hausse le ton. Elle a procédé mardi à l’organisation d’un sit-in devant le siège du
ministère de l’Éducation nationale à
Bab Rwah à
Rabat, dans le but d’attirer l’attention du ministère sur l’importance de préserver les acquis de cette catégorie professionnelle. Cette dernière exige une définition précise et claire de ses tâches, lesquelles sont supposées, selon elle, se limiter aux activités administratives.
L’organisation syndicale appelle en outre à l’augmentation de la valeur de l’
indemnité complémentaire relative au statut d’
administrateur de l’éducation ainsi que l’
indemnité du logement. Elle demande également au département de tutelle de modifier la décision d’éligibilité dans le but de permettre aux
administrateurs éducatifs qui n’ont pas été retenus ou ceux qui ont été déchargés de leur mission de se porter candidats pour les postes d’administrateurs éducatifs au titre de l’année 2024. La coordination revendique également la publication de la circulaire organisant le mouvement de mutation pour les administrateurs éducatifs exerçant les fonctions de
surveillant général, de chef des travaux ou de directeurs d’études.
Par ailleurs, il convient de souligner que les
enseignants de la
Coordination nationale des enseignants «de la cellule 10» menace également de recourir aux protestations dans le cas où le ministère de l’Éducation nationale refuserait de mettre en œuvre les dispositions de l’article 81 relevant du nouveau statut général des fonctionnaires du secteur de l’éducation, qui prévoit l’octroi de 5 années d’ancienneté générale avec effet financier et administratif rétroactif, ce qui permettrait à cette catégorie d’enseignants d’être promue au premier grade.