LE MATIN
26 Novembre 2024
À 17:48
Ces deux projets inédits visent à accompagner le développement soutenu que connait la
région de Casablanca-Settat, à améliorer les conditions de sécurité sur les tançons autoroutiers les plus fréquentés du réseau, ainsi que renforcer l’accessibilité au
Grand Stade de Casablanca, a indiqué
ADM dans un communiqué.
Les
projets, qui portent sur le
réaménagement du nœud autoroutier de Sidi Maarouf et du
tronçon autoroutier reliant l’échangeur de Mohammedia-ouest à la bifurcation de Ain Harrouda, proposent une transformation innovante des
entrées stratégiques de Casablanca, qui desservent la capitale économique et qui assurent sa connectivité avec les villes voisines et les infrastructures clés, a noté la même source. La réalisation de ces
infrastructures se fera moyennant des solutions mises en place pour la première fois au Maroc, telles que la conception des
ouvrages à étages et la séparation complète des flux, a-t-on poursuivi.
Étant un
point d’échange phare de la
capitale économique au niveau de sa sortie Sud, et de connexion entre
l’autoroute de contournement de Casablanca et
l’autoroute Casablanca Berrechid, le
nœud de Sidi Maarouf sera réaménagé en
format hybride à 3 étages, explique le communiqué, ajoutant que ce format combine deux
types d’échangeurs, le «
trèfle» et la «
turbine», afin de supprimer les entrecroisements actuels et augmenter la capacité de la bifurcation pour répondre à la croissance du trafic.
La conception du
nœud prévoit, notamment, la construction de 8
ouvrages d’art, la mise à 2x5 voies de
l’autoroute de contournement de Casablanca et de
l’autoroute Casablanca-Berrechid de part et d’autre du nœud et la création de nouvelles bretelles, a-t-on fait savoir.
Par ailleurs, la section autoroutière reliant
l’échangeur de Mohammedia Ouest à la bifurcation de
Ain Harrouda, située au nord de Casablanca, est actuellement l’une des sections les plus chargées du Royaume, avec un trafic s’élevant à 120.000 véhicule par jour, souligne ADM.
Pour alléger le
trafic de cette section stratégique, qui assure à la fois le transit du
trafic Nord-Sud, la fonction de pénétrante autoroutière vers
Casablanca, et la desserte de l’agglomération de Mohammedia et de sa
zone industrielle, ADM a conçu une solution qui consiste à séparer les flux, supprimer tous les entrecroisements et réadapter la capacité de
l’échangeur de Mohammedia Ouest avec des voies et bretelles supplémentaires, ajoute la même source.
Cette solution prévoit notamment la construction de dix
ouvrages d’art, la création de nouvelles voies pouvant aller jusqu’à 8 par sens, la
construction d’un carrefour surélevé au droit du giratoire actuel de la
zone industrielle de Mohammedia ainsi que l’établissement d’une nouvelle connexion entre l’autoroute urbaine vers
l’autoroute de contournement de Casablanca, pour permettre aux
usagers venant de Casablanca de se diriger vers le sud de manière plus fluide.
Le
budget global alloué à ces deux projets, estimé à 1,1 MMDH, est financé par le
ministère de l’Équipement et de l’Eau,
ADM et
la région de Casablanca-Settat, précise ADM, relevant que le
délai prévisionnel de réalisation est de 22 mois et le pilotage des travaux a été confié à ADM Projet, la filiale d’expertise technique d’ADM.
Tenant compte de la complexité des deux
chantiers, dont la réalisation sera opérée sous une forte circulation,
ADM accorde une attention particulière aux exigences de sécurité en mettant en place un
plan de sécurité intégrant marquage, signalisation et dispositifs de retenue provisoires, une mobilisation renforcée des
équipes d’intervention sur le terrain, ainsi qu’une communication proactive et continue avec les usagers, a-t-on signalé.
Ces deux projets témoignent d’une part de l’engagement d’ADM à accompagner les grands enjeux nationaux de développement et illustrent, d’autre part, avec fierté, le savoir-faire marocain à travers une prouesse technique intégralement portée par une
expertise nationale, de la phase de conception innovante, imaginée et développée par des experts marocains, à la réalisation des travaux confiés à des entreprises nationales, conclut le communiqué.