La Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) continue de mobiliser des financements auprès de différents bailleurs de fonds internationaux afin de financer ses dépenses d’investissement et assurer son équilibre financier. Selon nos informations, ADM planche sur un nouvel accord avec la Banque européenne d’investissement (BEI) portant sur un prêt de 300 millions d’euros (soit environ 3,2 milliards de DH). Les négociations entre les deux institutions sont à un stade très avancé et le dossier de prêt est désormais soumis à l’approbation du conseil d’administration de cette institution de financement de l’Union européenne.
Ce prêt-cadre est destiné à cofinancer le programme d’investissement d’ADM pour la période 2024-2033. Ce programme devrait moderniser 1.200 km de voies express, soit environ deux tiers du réseau autoroutier marocain. Le projet financé par la BEI (dont le coût total est estimé à 643 millions d’euros) vise à renforcer la résilience du réseau autoroutier face aux changements climatiques et autres risques. Il a également pour but d’améliorer les conditions de transport, de développer la mobilité et à renforcer la sécurité routière au Maroc.
«En améliorant l’accès aux marchés et aux services publics, et en facilitant le commerce de biens, le projet devrait stimuler le développement du secteur privé, encourager le commerce, promouvoir l’intégration régionale et atténuer les disparités régionales», souligne la BEI dans une note relative à ce projet. Rappelons que pour financer ses dépenses d’investissement, ADM a recours généralement aux emprunts concessionnels en devises, aux émissions obligataires garanties par l’État, et à l’autofinancement généré par l’exploitation.
La BEI est un partenaire de premier rang d’ADM. Depuis plus de 27 ans, une dizaine d’accords de financement ont été signés entre les deux institutions pour soutenir un secteur clé de l’infrastructure marocaine, dont un contrat de financement de 85 millions d’euros (environ 925 millions de dirhams) conclu en 2021 pour accélérer la transformation digitale des infrastructures de transport autoroutières. À noter qu’ADM est le bras armé de l’État chargé de la construction, l’exploitation et l’entretien des autoroutes du pays. ADM a réalisé, depuis sa création en 1989, un réseau autoroutier long de 1.800 km, deuxième plus grand réseau d’autoroute en Afrique après l’Afrique du Sud.
Ce prêt-cadre est destiné à cofinancer le programme d’investissement d’ADM pour la période 2024-2033. Ce programme devrait moderniser 1.200 km de voies express, soit environ deux tiers du réseau autoroutier marocain. Le projet financé par la BEI (dont le coût total est estimé à 643 millions d’euros) vise à renforcer la résilience du réseau autoroutier face aux changements climatiques et autres risques. Il a également pour but d’améliorer les conditions de transport, de développer la mobilité et à renforcer la sécurité routière au Maroc.
«En améliorant l’accès aux marchés et aux services publics, et en facilitant le commerce de biens, le projet devrait stimuler le développement du secteur privé, encourager le commerce, promouvoir l’intégration régionale et atténuer les disparités régionales», souligne la BEI dans une note relative à ce projet. Rappelons que pour financer ses dépenses d’investissement, ADM a recours généralement aux emprunts concessionnels en devises, aux émissions obligataires garanties par l’État, et à l’autofinancement généré par l’exploitation.
La BEI est un partenaire de premier rang d’ADM. Depuis plus de 27 ans, une dizaine d’accords de financement ont été signés entre les deux institutions pour soutenir un secteur clé de l’infrastructure marocaine, dont un contrat de financement de 85 millions d’euros (environ 925 millions de dirhams) conclu en 2021 pour accélérer la transformation digitale des infrastructures de transport autoroutières. À noter qu’ADM est le bras armé de l’État chargé de la construction, l’exploitation et l’entretien des autoroutes du pays. ADM a réalisé, depuis sa création en 1989, un réseau autoroutier long de 1.800 km, deuxième plus grand réseau d’autoroute en Afrique après l’Afrique du Sud.