LE MATIN
19 Février 2024
À 12:57
Le projet concerne plusieurs
communes rurales dont Lamhaya, Oued Jdida, Sidi Abdellah Lkhayat, Mghassiyin, Moulay Driss, Oualili, N’zala, Cherkaoua, Ain karma, Ain jemaa, Dar Oum Soltan, Ain Orma, Ait Ouallal, a précisé le responsable provincial.
A Meknès ville, la production de
l’eau potable est assurée par
l’Office nationale de l’eau et de l’électricité tandis que la distribution est gérée par la
Régie autonome de distribution de l’eau et de l’électricité (RADEM). Selon M. Rahel,
l’alimentation en eau potable au niveau de la ville se fait de manière "normale", notant toutefois, que dans le milieu rural, où la gestion est assurée par
l'ONEE, la régression des forages au niveau de
J’bel de Moulay Drisse a impacté l’approvisionnement des communes rurales de
N’zlat Bni Ammar et
Oualili.
Par ailleurs, la direction provinciale de l’ONEE-branche eau a entrepris une série de mesures et d’actions pour faire face à cette situation et réduire l’impact du
stress hydrique sur l'alimentation en eau dans les différentes communes relevant du territoire de la province. Parmi ces mesures, le responsable provincial a cité la recherche et la
réparation des fuites, la réduction de la pression au niveau des
réseaux de distribution, la sensibilisation et le contrôle des industriels et des
grands consommateurs ainsi que l’organisation des
compagnes de sensibilisations auprès de la société civile et du grand public.
La ville de Meknès est approvisionnée en eau potable depuis les
sources de Btit et Ribaa à hauteur de 40 pc et les
forages de Haj Kaddour, Saiss et Ras El Ma (30 pc). Une adduction du
barrage Idriss 1er assure les 30 pc restant, selon des données de la
RADEM.
Les services concernés sont à pied d’œuvre au niveau de la province, à l'instar du reste du Royaume, pour rationaliser l'utilisation de l'eau et la
sécurisation de l'alimentation en cette denrée vitale en application des directives royales qui accordent un intérêt particulier à cette question stratégique. Dans ce cadre, le gouvernement attache une importance capitale à cette problématique, en mobilisant des ressources financières et humaines conséquentes, et en mettant en place des
comités de vigilance au niveau national pour assurer un suivi minutieux et responsable de cette question.
Dans cette optique, le
gouvernement s'efforce d'accélérer la mise en oeuvre des projets s'inscrivant dans le Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation, qui prévoit la réalisation de plusieurs barrages et l’exploitation optimale de leurs eaux, le dessalement de l'eau de mer, et
l’interconnexion des bassins hydriques, à l’instar du raccordement des
bassins de Sebou et de Bouregreg, réalisé grâce à une expertise marocaine et dans un laps de temps très court.