Société

Cancers du pancréas et du côlon : nouvelle thérapie prometteuse développée en Belgique

Les tumeurs du pancréas ou du côlon sont souvent protégées par un bouclier de cellules du tissu conjonctif. Cela rend difficile l’accès des médicaments et des radiations aux cellules cancéreuses. Des chercheurs de l'Université d'Anvers ont développé une nouvelle thérapie cellulaire immunitaire capable de détruire à la fois ces cellules du tissu conjonctif et les cellules cancéreuses pour un meilleur résultat du traitement.

12 Février 2024 À 12:52

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Une équipe de recherche de l'Université d'Anvers a développé une nouvelle thérapie cellulaire pour traiter les patients atteints de cancers du pancréas ou du côlon, a indiqué lundi l'université.

Cette nouvelle thérapie cellulaire détruit le mécanisme de défense des tumeurs et constitue une avancée importante dans la lutte contre ces types de cancers, a affirmé l’université dans un communiqué.



Les tumeurs du pancréas et du côlon sont protégées par un "bouclier" de tissu conjonctif, rendant la radiothérapie difficile, a-t-on souligné, notant que la thérapie mise au point est capable de détruire à la fois les cellules du tissu conjonctif et les cellules cancéreuses.

L'équipe, dirigée par la professeure Evelien Smits, a découvert que les cellules du tissu conjonctif et cancéreuses étaient porteuses d'une certaine molécule, qui est spécifiquement ciblée par cette nouvelle thérapie.

Le nouveau procédé de traitement se compose de "cellules tueuses naturelles", qui reconnaissent les cellules cancéreuses et les détruisent, constituant ainsi des cellules immunitaires de choix pour lutter contre le cancer, a expliqué la chercheuse Astrid Van den Eynde.

Les scientifiques ont modifié les "cellules tueuses naturelles" en laboratoire pour les rendre encore plus efficaces contre la maladie. "Nous les avons dotées d'une sorte de bras supplémentaire", a poursuivi Van den Eynde.

Ces cellules peuvent en outre être produites à grande échelle à partir du sang de donneurs sains, ce qui réduit le coût par traitement, a précisé l’université, ajoutant que l’équipe de recherche ambitionne, dans un deuxième temps, de tester la nouvelle thérapie cellulaire sur d'autres types de cancer.
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