Décès d’une patiente à l'Hôpital Hassan II à Agadir : les précisions du ministère de la Santé

Admise au service de maternité de l’Hôpital Mokhtar Soussi de Biougra dans un état nécessitant une intervention urgente, la patiente a immédiatement été prise en charge par un médecin spécialiste en gynécologie-obstétrique assisté de l’équipe soignante, indique Direction régionale du ministère de la Santé et de la Protection sociale à Souss-Massa.



Après évaluation médicale, une césarienne a été décidée afin de préserver la santé de la mère et du nouveau-né. L’intervention s’est déroulée dans des conditions jugées conformes, sous la supervision du corps médical, précise la même source. Toutefois, la patiente a présenté un épisode hémorragique sévère après l’accouchement, nécessitant une seconde intervention chirurgicale au sein du même établissement.

Face à la gravité de son état, la patiente a été transférée de manière urgente à l’Hôpital Hassan II à Agadir, où elle a été admise en unité de réanimation. Malgré les soins intensifs prodigués, son état de santé s’est dégradé, conduisant malheureusement à son décès. Concernant le nouveau-né, il est actuellement pris en charge sous surveillance médicale continue par l’équipe spécialisée.

Dans son communiqué, la Direction régionale présente ses condoléances à la famille de la défunte et précise qu’une commission médicale et administrative a été mandatée pour conduire une enquête approfondie. L’objectif est de faire toute la lumière sur les conditions de la prise en charge et de déterminer d’éventuelles responsabilités, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

Par ailleurs, la direction dément les informations relayées sur certaines plateformes numériques faisant état de l’absence de médecins spécialistes en gynécologie-obstétrique à l’Hôpital Mokhtar Soussi. Elle affirme que le service dispose du personnel médical requis pour assurer les soins aux patientes dans cette spécialité.