Noura Mzaghrani
17 Décembre 2024
À 15:45
La réduction du
taux de fécondité s’explique principalement par "une utilisation plus large des
moyens contraceptifs", explique le HCP, notant que les
aspirations individuelles et les
priorités économiques et sociales ont remodelé les choix parentaux, encourageant davantage de couples à limiter ou à retarder la procréation.
Le célibat définitif en hausse
Un autre indicateur marquant de ces mutations est l’amplification du phénomène de
célibat définitif, avec un taux de 9,4% en 2024 contre 5,9% en 2014. Ce phénomène touche davantage les femmes (11,1 %) que les hommes (7,6 %), ainsi que les habitants des
zones urbaines (10,3 %) contre (7,6 %) en milieu rural.
On parle de célibat définitif lorsqu'un individu atteint l'âge de 55 ans sans s'être jamais marié.
Divorce et impact de la pandémie
L’évolution des
comportements matrimoniaux se traduit également par une augmentation du
taux de divorce. Chez les personnes âgées de 15 ans et plus, ce taux est passé de 2,2 % à 3,3 % entre 2014 et 2024, avec une hausse notable chez les femmes (de 3,3 % à 4,6 %). Par ailleurs, les répercussions de la
pandémie de Covid-19 ont contribué à des changements de priorités, incitant de nombreux couples à reporter leur mariage ou leurs
projets de parentalité, exacerbant ainsi la baisse de la
fécondité.