Youssef Moutmaine
10 Juin 2024
À 23:34
La sélection nationale a conforté sa place au sommet du groupe E, vendredi dernier, grâce à sa victoire face à la
Zambie. Ce mardi, les
Lions de l’Atlas devront confirmer face au
Congo, pour faire un grand pas vers la qualification en Coupe du Monde 2026. Invité à livrer ses attentes quant à la rencontre, lundi au stade Adrar d’Agadir,
Walid Regragui a d’abord confié qu’il affrontera un grand frère mardi : "Pour la belle histoire, le coach du Congo était mon éducateur à Paris. C’est comme un grand frère pour moi et je lui dois beaucoup. C’est une véritable leçon de vie, qui aurait pu imaginer qu’on allait se croiser en tant que sélectionneurs...”
En revenant au match de vendredi, Walid a reconnu que les critiques étaient nombreuses, mais que l’essentiel était de maintenir le cap pour atteindre les objectifs tracés : "On a tiré à 19 reprises, on a eu plus de 70% de possession. On pouvait finir avec un 3-0 très facilement, au lieu du 2-1. Aujourd’hui le plus important est de gagner ... Il y a beaucoup de critiques, j’en suis conscient. On les accepte, mais il faut continuer à avancer. Gagner à 3-0 en compétitions africaines sera de plus en plus difficile, le continent a beaucoup progressé et les équipes ne nous laissent que trop peu d’espaces... On y pense et c’est un travail qui va arriver vite”. Au sujet de la complémentarité de ses deux principales armes offensives,
Ziyech et
Diaz,
Regragui a déclaré : "L’idée est de trouver le meilleur équilibre pour engager les meilleurs joueurs. Hakim en fait partie. Il est le troisième buteur historique du Maroc. Brahim aussi est un joueur très talentueux, Benseghir aussi.... Il faut trouver le bon équilibre pour que tous ces joueurs puissent s’exprimer à la hauteur de leur talent. On espère trouver la solution, demain ou en septembre et novembre. Ce n’est pas en deux matchs qu’on trouvera cet équilibre”.
Maroc-Congo : Il y a quelques incertitudes au niveau de l’infirmerie, selon Regragui
Dans les rangs de son équipe, le sélectionneur dispose d’une multitude de stars, évoluant au plus haut niveau et capables de faire basculer la rencontre en un geste. Néanmoins, l’utilisation de toutes ses armes en simultané pose parfois problème. "Je ne laisse jamais mes sentiments me guider. J’essaie au maximum de rester objectif, mais j’ai cette responsabilité en tant que sélectionneur. Ce qui compte, c’est que la sélection puisse décrocher des victoires. Pour
Ayoub El Kaâbi et
Youssef En-Nesyri, je crois que Youssef aussi a réussi une grosse saison. Il était naturel de le faire jouer mais on a aussi donné la chance à Ayoub. Pour Ziyech et Diaz, on est toujours en train de tester des combinaisons, selon le choix de l’entraîneur.” a confié le maître à jouer des Lions pour sa défense. Ce mardi, Regragui a assuré qu’il n’allait pas "changer grand chose” à sa philosophie de jeu et à sa tactique. On peut donc s’attendre à voir une équipe similaire à celle de vendredi, avec quelques retouches selon la disponibilité des joueurs. "Il y a quelques incertitudes au niveau de l’infirmerie”, a lancé Regragui, lundi.