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Cette année, le congrès «Pensée 13» sera rehaussé par la participation des chefs d'État, des ministres et décideurs de plusieurs pays arabes et étrangers ainsi que plusieurs personnalités, d'intellectuels, d'académiciens, de penseurs arabes et étrangers venus de plusieurs pays.
Y prendront part aussi des intellectuels, penseurs et académiciens de divers horizons pour débattre de la thématique retenue pour cette édition. Un thème dont l’importance, selon le superviseur général de ce congrès, Ahmed El Ammari, appartient à la complexité du contexte actuel de la période que traverse le monde arabe. Il fait allusion ici aux bouleversements géopolitiques, conséquences de trois ans de soulèvements, divisions dans la région. Même constat chez le directeur général de la Fondation de la pensée arabe Henry Laaouite qui considère que le rêve de l’union arabe a toujours été à l’ordre du jour pour toutes les nations de la région, mais les paradoxes de la réalité, les bouleversements permanents et l’instabilité ne favorisent pas sa concrétisation.
L’idée est de tenter à travers ce congrès de débattre de cette question et chercher des voies et solutions susceptibles de conforter les liens entre les différents pays de la région pour arriver à mettre en œuvre cette union arabe tant souhaitée. Le congrès abordera ainsi des thématiques comme le rôle de la Ligue arabe, son efficacité, ses discours et l’avenir de la coopération économique arabe, l’indépendance politique, la complémentarité entre les différentes composantes de cette union arabe.
D’emblée, cette édition du congrès «Pensée 13» propose quatre assises parallèles axées sur les défis économiques à relever sur le plan régional, la structure et la diversité économique de chacun de ces pays de la région ainsi que les ressources naturelles arabes et les questions de la sécurité alimentaire, de l’eau, des frontières et l’importance du rôle des médias arabes dans l’évaluation, l’analyse et la critique de cette situation. La deuxième journée de cette édition sera ponctuée par quatre panels consacrés au rôle de la complémentarité culturelle dans cette union arabe escomptée et la régression du rôle de l’élite culturelle arabe, entre autres thèmes. Et comme à l’accoutumée, le congrès, qui prendra fin le 5 décembre prochain, réserve la soirée de clôture aux lauréats des différents prix de la création arabe, dont celui du meilleur livre. Les prix seront remis par le président de la Fondation de la Pensée arabe, Son Altesse Royale le Prince Khaled Al Fayçal. Pour y participer, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 octobre prochain sur le site web : www.fikrconférences.org.
