Le gouvernement nous a promis que cela va être traité lors des Assises de la fiscalité, tenues l’année dernière, ce qui a d’ailleurs été le cas et nous étions relativement contents. Mais maintenant force est de constater que ce projet de loi de Finances, tel qu’il est présenté, n’a pas forcément repris les meures phares promises. Nous estimons que la copie doit être améliorée et revue, lors de son passage au parlement, notamment sur l’aspect TVA et le butoir. Les Assises sur la fiscalité ont donné de la visibilité, maintenant il faut passer à l’acte. Il n’est plus à démontrer que la visibilité fiscale est un élément majeur du climat des affaires. Il faut travailler sur ce chantier. Vous savez, le climat des affaires au Maroc est noté par le rapport Doing Business. Pour marquer un bon score, il ne suffit pas de lancer des chantiers comme la réforme fiscale et celle de la justice, mais il faut les concrétiser sur le terrain. A côté de ce frein fiscal, il y a d’autres freins à l’investissement comme l’urbanisme, les longs délais pour l’obtention des autorisations notamment de construction, l’informel, la complication des procédures concernant la commande publique. Il y a tant de chantiers qu’il faut lancer d’urgence !».
« La visibilité fiscale est un élément majeur du climat des affaires »
«L’actualité récente qui concerne le climat des affaires est sans doute le projet de loi de Finances 2014. Je tiens à rappeler qu’avant la présentation de ce projet de loi, nous avons insisté sur un certain nombre de réformes qui touchent la fiscalité, notamment la TVA, la neutralité, l’effet butoir, la réduction des délais de paiement et tout ce qui touche aux arriérés des entreprises publiques.
LE MATIN
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30 Octobre 2013
À 13:56