Les quotidiens «Al-Bayane», «Al-Itihad» et «Al-Khalij» mettent en exergue les différents sujets soulevés par le discours royal, notamment la situation du système d'enseignement et l'opérationnalisation du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique.
À ce propos, «Al-Itihad» et «Al-Khalij» indiquent que le Souverain a affirmé que la situation actuelle du secteur de l'éducation et de la formation «nécessite de marquer une halte pour un examen de conscience objectif permettant d'évaluer les réalisations accomplies et d'identifier les faiblesses et les dysfonctionnements existants».
Dans le même ordre d'idées, les deux publications relèvent que S.M. le Roi a noté que «les gouvernements successifs se sont attachés à mettre en œuvre les préconisations de cette charte, surtout le gouvernement précédent qui a déployé les moyens et les potentialités nécessaires pour mener à bonne fin le Plan d'urgence, dont il n'a, d'ailleurs, entamé la réalisation qu'au cours des trois dernières années de son mandat».
Par ailleurs, «Al-Itihad» souligne que S.M. le Roi a mis l'accent sur l'impératif «d'engager un débat large et constructif sur toutes les questions majeures de la nation, pour réaliser les résultats tangibles que les Marocains réclament».
Pour sa part, Al-Bayane braque les projecteurs sur le 60e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, qui, selon les termes du Souverain, représente «une révolution continue qui exige la mobilisation de tous» et «elle requiert que chacun s'investisse fortement dans les chantiers de développement, afin de relever les défis actuels et à venir et de concrétiser les aspirations légitimes de nos citoyens». Le quotidien rappelle que S.M. le Roi a affirmé que «si une bonne partie de Notre peuple fidèle n'a pas connu cette révolution contre la colonisation, elle vit aujourd'hui, grâce à Dieu, une nouvelle révolution, menée sous Notre impulsion, dans les domaines du développement humain et du progrès économique et social. Elle vit sa citoyenneté dans la dignité, faisant preuve du même patriotisme sincère et du même attachement symbiotique entre le Trône et le peuple, qui prévalaient
à l'époque».