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«Le Maroc aspire à être un pionnier en Afrique en matière de mise en oeuvre de mécanismes et mesures visant à faire face aux changements climatiques», a souligné Hakima El Haïte, ajoutant que les enjeux du changement climatique sont d'envergure à l'échelle internationale, africaine mais aussi nationale.
La ministre a ainsi précisé que son département vise à promouvoir une «démarche participative» avec les différents acteurs privés et publics, favorisant une approche programmatique et la mise en œuvre d'actions concrètes et de solutions opérationnelles aux problématiques complexes des changements climatiques.
Lors de cet atelier, Hakima El Haïte a mis l'accent sur l'importance de la participation du Maroc à la 21e Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), prévue à Paris en décembre 2015, soulignant que cette participation requiert l'implication de tous les acteurs concernés afin qu'elle soit à la hauteur des aspirations du Maroc.
«Nous sommes réunis pour permettre une bonne compréhension des enjeux de la COP21 pour le Maroc et du rôle que le Royaume pourrait jouer en tant que pays organisateur de la COP22 en 2016, pour renforcer la position des pays en développement dans la recherche de solutions appropriées pour la problématique climatique», a-t-elle fait savoir.
Elle a, également, relevé que «la participation du Maroc à la COP21 est l'occasion de bien se positionner parmi les pays candidats au fonds vert pour le climat», précisant que ce fonds s'assigne pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés vers les pays les plus vulnérables, en priorité les pays en développement, afin de mettre en place des projets destinés à combattre les effets des changements climatiques.
Pour sa part, le chef du programme «Environnement et climat au Maroc», Michael J. Gajo, a indiqué dans une déclaration à la MAP que l'Allemagne notamment l'Agence allemande de coopération internationale (GIZ), assiste le gouvernement marocain pour la préparation de la COP22 qui aura lieu à Marrakech en 2016.
Le Maroc, a-t-il poursuivi, «dispose d'une stratégie qui envisage de faire face aux changements climatiques, ce qui nous incite à appuyer davantage le Maroc sur le terrain et le soutenir à élaborer cette stratégie avec des actions importantes».
Organisé par le ministère délégué chargé de l'Environnement avec l'appui de l'Initiative climatique internationale du ministère allemand de l'Environnement, cet atelier think tank s'inscrit dans le cadre des activités du Centre de compétences sur les changements climatiques (4C Maroc).
