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Le tourisme doit rester un moteur de l'économie marocaine

Le tourisme doit «rester un moteur de l'économie marocaine» et doit être développé de façon à ce que tout le Royaume en bénéficie, a souligné le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad.

 Le tourisme doit rester un moteur de l'économie marocaine
«Le Maroc totalise 2160.0000 lits et nous voulons arriver à 360.000 ou 400.000 lits car nos principales destinations doivent arriver à une taille critique : Rabat, Fès, Meknès, Tanger, Tétouan...», a rappelé Haddad. Ph : Kartouch

«Le tourisme doit rester un moteur de l'économie marocaine parce qu'il est créateur de richesse et doit être développé de façon à ce que tout le Royaume en bénéficie, notamment à travers la promotion de la diversité des régions», a dit Lahcen Haddad dans un entretien à paraître en novembre-décembre 2015 dans le magazine bimestriel «African Business».

«Le Maroc, de par sa stabilité politique ainsi que les réformes qu'il a entreprises, est un pays prospère et hospitalier», a-t-il indiqué, mettant l'accent sur la nécessité de mettre en avant le travail positif effectué depuis une quinzaine d'années, en l'occurrence le processus de démocratisation, les réformes économiques et l'ouverture du champ religieux, et qui explique que le Royaume «est un cas unique dans la région».

«Après avoir franchi le seuil de 10 millions de touristes en 2013, la tendance est demeurée favorable les mois suivants. Malheureusement, elle ne s'est pas maintenue à cause des différents évènements liés au groupe terroriste Etat islamique dans la région et les attentats de Charlie Hebdo à Paris», a-t-il déploré, notant que cette situation n'a «fait que renforcer un amalgame entre le Maroc et le reste de la région, beaucoup moins stable, surtout au regard du marché français».

Abordant le volet de la diversification de l'offre touristique, le ministre a fait savoir que deux axes ont été retenus dans ce sens, à savoir le culturel et la nature, ajoutant que le ministère poursuit actuellement sa stratégie en faveur du tourisme médical, «encore embryonnaire aujourd'hui».

«Nous aimerions également collaborer plus étroitement avec la Royal Air Maroc, qui pour l'instant a sa propre logique commerciale fixée en concertation avec le gouvernement. Nous aimerions en changer le business model pour qu'il serve encore pour le tourisme marocain», a-t-il poursuivi.

Cette année se soldera par 3,5 milliards de dirhams d'Investissements directs étrangers (IDE), un chiffre qui «ne représente qu'un tiers des investissements effectués dans le secteur», a-t-il précisé.

Le Maroc totalise 2160.0000 lits et «nous voulons arriver à 360.000 ou 400.000 lits car nos principales destinations doivent arriver à une taille critique: Rabat, Fès, Meknès, Tanger, Tétouan..., a rappelé M. Haddad.

Il a, par ailleurs, souligné l'importance de «l'environnement touristique», faisant savoir que son département travaille «en bonne intelligence aussi bien avec le ministère de l'Intérieur et celui des Transports que la Culture, l'Artisanat, ou encore les affaires étrangères et l'Information».

Il a aussi noté le travail fait au niveau décentralisé à travers la formalisation des indicateurs auprès de chaque ville et chaque région, «afin d'avoir une vision globale du secteur et pouvoir créer une charte» qui aide à aller de l'avant.  

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