Rappelant que la pêche maritime arabe avait enregistré en 2013 un excédent de 912 mille tonnes à l'export, soit l'équivalent de 2.965 millions dollars, le bulletin indique que les exportations arabes en poissons durant la même année ont été assurées à hauteur de 95% par six pays, avec à leur tête le Maroc (59,9%), suivi du Yémen (11,2%), du Sultanat d'Oman (9,8%), de la Tunisie (7,7%), de la Mauritanie (4,4%) et de l'Arabie Saoudite (1,8%).
Citant des données de l'Organisation arabe pour le développement agricole, le bulletin, rendu public à Beyrouth en marge du 8e congrès du Forum arabe pour l'environnement, fait constater que la production aquacole ne dépasse pas le seuil de 25% de la production halieutique globale dans le monde arabe (contre un taux moyen de production de 44% à l'échelle mondiale).
Bien que la région arabe dispose de vastes côtes s'étendant sur près de 34 mille km et riches en ressources halieutiques, nombre de pays arabes «recourent encore à l'importation pour combler le déficit de la production locale en poisson», indique la même source.