Les mis en cause ont tenté d'acheter un rein à un émigré contre la somme de 6.000 euros au profit d'un chef d'une organisation criminelle internationale, ajoute la police espagnole dans un communiqué précisant que l'opération a été menée en collaboration avec l'Organisation nationale des transplantations (ONT) espagnole, et la police allemande et belge.
L'émigré sans ressources et dont la nationalité n'a pas été révélée, a, «après avoir refusé l'offre, été séquestré, agressé et menacé de mort» par les prévenus, précise la même source.
La même source indique que l'acheteur qui cherchait cet organe pour son fils malade et dont la nationalité n'a pas été précisée, est le chef d'une organisation criminelle internationale, d'origine serbe, spécialisée dans le vol de domiciles de familles riches.
Ce réseau avait été démantelé après deux ans d'enquête qui a conduit à l'arrestation de 48 personnes, souligne-t-on de même source.
Parmi les détenus figurent des Serbes, des Espagnols , des Colombiens et un Marocain, a indiqué un commissaire de police lors d'une conférence de presse à Madrid, tenue en présence du directeur général de la police, Ignacio Cosido.
Il s'agit de la deuxième opération menée contre la vente d'organes en Espagne après celle effectuée en mars 2014 et qui s'était soldée par l'arrestation de cinq personnes dont un ressortissant libanais.
A signaler que la législation nationale et les contrôles du système espagnol de greffes empêchent l'achat-vente d'organes en Espagne.