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Est-ce la fin de l’ère Blatter à la FIFA ? La question mérite d’être posée, d'autant que l’instance de football mondial se trouve depuis mercredi au centre d’un grand scandale de corruption impliquant au moins 14 de ses hauts responsables. Certes, l’enquête est toujours au stade des investigations, mais les chefs d’inculpation retenus contre les personnes arrêtées font froid au dos. Les charges porteraient sur des activités de blanchiment d’argent, de racket, des comptes cachés et des pots-de-vin pendant plus de 20 ans. Plus encore, l’enquête américaine soupçonne les responsables arrêtés d’avoir «sollicité et reçu plus de 150 millions de dollars en pots-de-vin et rétrocommissions», en échange notamment de l’attribution des droits médiatiques et marketing pour les tournois internationaux de football. Seulement, à ce stade de l’enquête, Blatter n’a pas été cité ou visé. En parallèle à ce coup de filet, la police suisse a perquisitionné le siège de la FIFA à Zurich dans le cadre d’une enquête concernant l’attribution des Coupes du monde en 2018 et 2022.
Blatter : «un moment difficile pour le football»
Le président de la FIFA Sepp Blatter a réagi ce mercredi à la procédure engagée par la justice américaine contre la FIFA dans une affaire de corruption. «C'est un moment difficile pour le football, les supporters et la FIFA, a-t-il déclaré dans un communiqué. De tels comportements n'ont pas leur place dans le football et nous nous assurerons que ceux impliqués seront exclus du jeu». Cette déclaration a été accompagnée par la décision de la FIFA de suspendre 14 membres.
La CAF soutient Blatter et refuse le report
«La Confédération africaine de football s'oppose à tout report du 65e congrès de la FIFA et de l'élection à la présidence prévue le 29 mai 2015 à Zurich. Au cours de la réunion de la confédération tenue le 27 mai 2015 à Zurich, la CAF a réitéré son soutien à la candidature de Sepp Blatter à cette élection», lit-on dans un communiqué publié sur le site Internet de la CAF. Contrairement, à la CAF, l’UEFA demande le report de l’assemblée générale de la FIFA au moins six moins afin de pouvoir mettre toute la lumière sur toutes ces affaires qui éclaboussent l’organisation mondiale de football. Le dernier mot dans cette affaire revient à Blatter qui devait s’exprimer hier dans la soirée sur le report ou le maintient de l’AGE.
