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Au Maroc, la parité constitue un enjeu capital

La présidente de la CGEM a souligné que les défis multidimensionnels reposent sur une volonté politique, une transition culturelle et sociétale.

Au Maroc, la parité constitue un enjeu capital
Les attentes de l'article 164 de la Constitution relatif à l'autorité de la parité et de lutte contre toutes les formes de discrimination, sont évidemment grandes, a poursuivi Miriem Bensaleh Chaqroun. Ph : MAP

Au Maroc, il y a une prise de conscience du fait que la parité est un enjeu capital pour le développement de la société marocaine avec ses différentes composantes, particulièrement économique, a affirmé, mercredi à Casablanca, la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Miriem Bensaleh Chaqroun.

Intervenant lors d'une rencontre sur «Parité et égalité: quelles réalités et quelles stratégies managériales des entreprises», organisée par la CGEM à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme, Miriem Bensaleh Chaqroun a souligné que les défis multidimensionnels reposent sur une volonté politique, une transition culturelle et sociétale et ne peuvent être surmontés qu'au prix d'un changement profond au niveau de l'éducation et de la formation, relevant que dans le monde économique cela se traduit par une gouvernance visionnaire et volontariste.

Elle a assuré que le principe de l'égalité des chances homme-femme est central dans la réflexion et l'action de la CGEM, indiquant que la charte de responsabilité sociale de la Confédération place la question de l'égalité expressément parmi ses objectifs.

«Notre charte de responsabilité sociale tire son fondement de la Constitution nationale, des principes universels des droits de l'Homme et des droits fondamentaux de la personne humaine, conformément aux recommandations et conventions de l'Organisation internationale de travail et de l'Onu», a précisé Miriem Bensaleh Chaqroun, rappelant que les statuts de la CGEM, adoptés en avril 2012, ont introduit la parité au niveau des différents organes décisionnels, notamment concernant la désignation des membres cooptés au niveau du Conseil d'administration et du conseil national de l'entreprise. 

Dans tout projet d'entreprise, la stratégie pour une égalité des chances doit être portée à haut niveau par le top management et doit également être partagée en interne à tous les niveaux de la hiérarchie, a-t-elle insisté.

Les attentes de l'article 164 de la Constitution relatif à l'autorité de la parité et de lutte contre toutes les formes de discrimination, sont évidemment grandes, a poursuivi Miriem Bensaleh Chaqroun, relevant que sans l'implication de tous, il ne saurait y avoir de progrès.

Et d'ajouter que cette implication doit aussi être celle de l'entreprise qui doit agir en conséquence pour impulser cette égalité, notamment en instaurant des méthodes innovantes de management du capital humain.

«Notre objectif ultime est d'avancer vers une reconnaissance analogue des compétences, qu'elles soient masculines ou féminines, tout en permettant leur épanouissement et leur développement sans distinction», a-t-elle conclu. 

 

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