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Hollande et Renzi manifestent leur impatience

Les deux hommes n'ont toutefois donné aucun ultimatum aux parties libyennes qui peinent à former depuis des mois un gouvernement d'union nationale.

 Hollande et Renzi manifestent leur impatience
Le Président français François Hollande, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre italien Matteo Renzi, au Palais des Doges à Venise. Ph : AFP

Le Président français, François Hollande et le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi ont manifesté mardi à Venise leur impatience face aux atermoiements des Libyens à former un gouvernement d'unité nationale.

«Sur la Libye il y a eu trop d'attente et pas assez de pression», a déclaré devant la presse le Président Hollande, à l'issue d'une rencontre avec Matteo Renzi.

«Les Libyens doivent savoir que le temps à leur disposition n'est pas illimité», a renchéri Matteo Renzi lors de cette conférence de presse commune en marge du 33e sommet franco-italien.

Les deux hommes n'ont toutefois donné aucun ultimatum aux parties libyennes qui peinent à former depuis des mois un gouvernement d'union nationale. La communauté internationale, France et Italie en tête, considèrent la mise en place de ce gouvernement comme un préalable indispensable avant toute intervention d'envergure.

«Le chaos ne peut bénéficier qu'aux terroristes et nous devons tout faire, malgré les déconvenues, pour qu'il y ait enfin un gouvernement qui puisse s'installer», a ainsi affirmé François Hollande.

«Nonobstant les difficultés, la communauté internationale fera tout pour qu'un gouvernement puisse obtenir la confiance», a ajouté Matteo Renzi.

Depuis la chute de son dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est en proie au chaos, divisée entre deux gouvernements rivaux, déchirée par les violences entre factions armées, une instabilité dont profite l'organisation de l'Etat islamique (EI) pour étendre son influence.

Elle l'a démontré lundi en lançant en territoire tunisien plusieurs attaques simultanées, qui ont fait au moins 54 morts.

«Je vois la menace pour la Tunisie (...) pour l'Afrique sub-saharienne», et «nous devons y répondre globalement», a affirmé François Hollande, ajoutant que la France faisait pression avec les protagonistes de la crise ayant une influence sur les groupes libyens, dont l'Arabie Saoudite, pour favoriser une solution.  

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