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L’économie nationale jouit d’un cadre macro-économique «assez stable»

Selon la publication mensuelle «Eco-Flash» de la société de bourse Upline Securities, c’est cette situation qui a motivé le Conseil d’administration du FMI à approuver un nouvel accord de 2 ans en faveur du Maroc au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) d’un montant de 3,47 milliards de dollars.

L’économie nationale jouit d’un cadre macro-économique «assez stable»
Le secteur du BTP pâtirait du ralentissement de l’activité bâtiment, alors que la valeur ajoutée des activités tertiaires, poursuivrait son rythme modeste autour de 1,9%. Ph. DR

En dépit du ralentissement du rythme de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB), l’économie nationale jouit aujourd’hui d’un cadre macro-économique «assez stable», matérialisé par des avancées considérables dans la réduction des vulnérabilités budgétaires et extérieures, selon les analystes d'Upline Securities.

Cette situation a, d’ailleurs, motivé le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) à approuver un nouvel accord de 2 ans en faveur du Maroc au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) d’un montant de 3,47 milliards de dollars (MMUSD), indique la société de bourse dans sa publication mensuelle «Eco-Flash». Cette dernière relève, néanmoins, que les risques d’un ralentissement persistant de la croissance chez nos principaux partenaires commerciaux, notamment au sein de la Zone Euro, ou une remontée des prix du pétrole sont des éléments auxquels pourrait se heurter l’économie nationale.

Dans ses dernières perspectives, le HCP table sur une projection de croissance en net ralentissement à 1,5% en volume pour l’exercice 2016 (versus 4,5% en 2015) et ce, en lien avec la chute de 11% de la valeur ajoutée agricole (contre 12,8% un an plus tôt), poursuit la même source, soulignant tout de même l’évolution favorable des cultures non céréalières, de l’élevage et des activités de la pêche maritime, devant se traduire par une atténuation du recul du secteur primaire à -9,7%.

Pour leur part, les activités non agricoles devraient clôturer l’exercice 2015 sur une amélioration de leur rythme de croissance. Leur valeur ajoutée se situerait à 2,3% en 2016 (versus 1,8% en 2015), tout en restant en deçà de l’évolution moyenne de 4% affichée sur la période 2008-2012. Les activités non agricoles ont été portées particulièrement par le secteur secondaire. Celui-ci devrait afficher en 2016 une appréciation de 3,3% (contre 2,8% enregistrée en 2015), en lien particulièrement avec la dynamique des industries de transformation boostées par l’affermissement de la demande étrangère sur la branche automobile et les produits agroalimentaires et chimiques et para-chimiques. 

La publication mensuelle, dont une copie est parvenue à la MAP, note, en revanche, que le secteur du BTP pâtirait du ralentissement de l’activité bâtiment, relevant que la valeur ajoutée des activités tertiaires, poursuivrait son rythme modeste autour de 1,9% (versus 1,2% en 2015), sur fond de décélération des activités de Télécoms et de la faible relance des activités touristiques. En termes de composantes, la consommation des ménages resterait le principal moteur de la croissance du PIB. Celle-ci devrait augmenter de 2,8% en volume (contre 2,4% en 2015), correspondant à une contribution de l’ordre de 1,6 point à la croissance (versus 1,4 pt un an auparavant), souligne en outre la filiale du Groupe Banque Populaire dans son flash économique mensuel.

Parallèlement, la consommation des administrations publiques s’accroîtrait de 2,5% (contre 1,9% en 2015), moyennant un maintien de sa contribution à la croissance à 0,5 point, au moment où la formation brute de capital fixe (FBCF) devrait afficher un ralentissement à +1,1% (versus 1,5% en 2015).

Compte tenu de ces éléments, la demande intérieure croîtrait de 1,7% en 2016 (contre 0,9% un an plus tôt), contre 5% en moyenne sur la période 2008-2013. Une évolution atone qui se traduirait, selon les analystes d’Upline, par une atténuation des pressions inflationnistes sur les prix intérieurs. Ceci dit, l’évolution de l'indice des prix à la consommation (IPC) se situerait autour de 1,7% (versus 1,8% en 2015). En sus, l’évolution historiquement modérée des cours pétroliers et autres matières premières contribuerait à la modération de l’inflation importée.

S'agissant de la demande extérieure nette, elle devrait générer une contribution négative à la croissance estimée à 0,9 point (contre une contribution positive de 3,5 points en 2015), en lien avec une anticipation d’augmentation des importations en volume de biens et services plus importante que celle des exportations.

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