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L'OMS préconise des «mesures plus fortes» contre Zika

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé les pays d'Asie du Sud-est à adopter des «mesures plus fortes» pour prévenir l’épidémie Zika, après l’identification en Thaïlande de deux cas de microcéphalie, une maladie associée à ce virus.

 L'OMS préconise des «mesures plus fortes» contre Zika
Un professionnel de la santé vérifie un équipement anti-moustiques à l’entrée d’une maison. La présence du virus Zika en Asie du Sud-est a été documentée au cours des dernières années, y compris en Thaïlande, en Indonésie, aux Maldives et au Banglade

«Les pays de la région doivent continuer à renforcer les mesures destinées à prévenir, détecter et répondre à la transmission du virus Zika», a déclaré dans un communiqué la directrice régionale de l'OMS, Poonam Khetrapal Singh. 

La Thaïlande a confirmé deux cas de microcéphalie qui, avec d'autres troubles neurologiques, peut se produire quand un nouveau-né a été exposé au virus Zika dans l'utérus. 

Depuis qu'une urgence de santé publique internationale a été déclarée en février, l'OMS travaille avec les pays de la région pour accroître les capacités des laboratoires et amplifier la communication concernant les risques et l'implication communautaire. 

L'OMS a dans ce cadre exhorté les familles et les communautés à s'impliquer dans la lutte contre les moustiques. 

«Le contrôle des populations de moustiques est essentiel pour diminuer la transmission du virus Zika et d'autres maladies comme la dengue et le chikungunya», a précisé la directrice. 

Elle a, notamment, appelé les femmes enceintes à prendre des précautions pour limiter leur contact avec les moustiques, «en portant des vêtements à manches longues et de couleur claire et en installant des moustiquaires aux portes et aux fenêtres chaque fois que c'est possible».

 Le Zika se transmet par la piqûre du moustique Aedes aegypti mais aussi par voie sexuelle. Si une femme enceinte est infectée par le virus, elle court un plus grand risque de donner naissance à un enfant avec une malformation du cerveau, connue sous le nom de microcéphalie.

Dans la revue médicale britannique «The Lancet Infectious Diseases», des chercheurs recommandent de se préparer à une «épidémie globale» de microcéphalies dans les pays touchés par la maladie, dans une récente étude qui apporte des preuves supplémentaires de l'existence d'un lien entre ce virus et la microcéphalie du fœtus. 

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