Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2004

La LMCDH et la DIDH présentent un partenariat

Promouvoir la situation économique et sociale et mettre à la disposition des femmes Soulaliyates d'outils et de mécanismes de plaidoyer pour leurs droits.

Les grandes lignes du projet de partenariat entre la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l'Homme (LMCDH) et la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH) visant à permettre aux femmes et aux filles sSoulaliyates de jouir de leurs droits de propriété et d'usufruit des terres collectives ont été présentées lundi à Rabat.

Ce projet vise à promouvoir la situation économique et sociale des femmes à travers la reconnaissance de leurs droits de jouir des terres collectives et la mise à la disposition des femmes soulaliyates d'outils et de mécanismes de plaidoyer pour leurs droits.

Ce partenariat prévoit notamment une rencontre nationale pour l'annonce du cadre et du contexte de ce projet et l'élaboration d'une étude sur la situation des femmes en rapport avec leur exclusion du droit de propriété des terres Soulaliyates, outre trois rencontres dans les régions de l'Oriental, de Rabat Salé-Kenitra et de Souss-Massa-Drâa.

Ce projet de partenariat vise à consolider les acquis des femmes soulaliyates en vue de leur permettre de recouvrer l'intégralité de leurs droits économiques et sociaux et à doter les organisations civiles s'activant dans ce domaine d'outils de travail à même de les aider à plaider pour leurs droits et revendications légitimes auprès des autorités compétentes.

D'après des documents élaborés par la Ligue, le nombre des femmes soulalyates au Maroc s'élève à environ 9 millions, notant qu'en vertu du Dahir de 1919, la femme ne bénéficie pas du droit à l'usufruit des terres collectives. Dans le cas des femmes veuves, elles ne jouissent de ce droit que lorsqu'elles sont mères d'un enfant de sexe masculin.

La Ligue a souligné que cette situation n'est plus désormais acceptable compte tenu des chartes internationales et des lois marocaines dont la nouvelle Constitution qui consacre le principe de parité entre les sexes.

La représentante de la DIDH, Saloua El Kbiti, a indiqué qu'en appuyant le projet pour le droit des femmes Soulaliyates à la propriété des terres collectives, la Délégation interministérielle contribue à la prise de conscience de cette problématique, notant que ceci permettra à ces femmes de défendre leur droit sur le même pied d'égalité avec les hommes.

La Délégation vise également à contribuer à l'accompagnement de l'évolution de la société marocaine sur les plans économique, social, législatif et politique, a-t-elle dit, soulignant que les femmes Soulaliyates ont pris part aux différentes étapes du dialogue national sur les terres collectives.

Pour sa part, la représentante du ministère de l'Intérieur a passé en revue notamment les efforts entrepris par ce département à travers la publication de plusieurs circulaires concernant la part des Soulaliyates dans les revenus des terres collectives, le but étant la consécration du droit de ces femmes à l'usufruit des terres collectives.

Et d'ajouter que les recommandations des rencontres de communication à ce sujet seront intégrées dans le cadre d'un texte juridique sur les terres soulaliyates.

Organisée à l'occasion de la Journée mondiale de la femme, cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment d'un représentant du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) a été marquée par les interventions d'universitaires ainsi que des témoignages sur les souffrances endurées par les femmes soulaliyates.

Lisez nos e-Papers