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La COP22, Conférence sur le réchauffement climatique, est prévue du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech. Elle est la 22e des Conférences annuelles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités des États membres de l'UMA dans le domaine de la mise en œuvre des engagements du secteur agricole dans les «contributions prévues déterminées au niveau national» (CPDN), indique un communiqué de l'Union.
Organisée par le bureau régional de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord (Le Caire), le bureau sous-régional de la FAO pour l'Afrique du Nord (Tunis) et le secrétariat général de l'UMA, conjointement avec l'Institut national des recherches agronomiques (INRA), cette rencontre portera sur les CPDN, les questions techniques de négociation et l'identification des domaines de collaboration entre la FAO et les pays de l'UMA en relation avec l'agriculture et les changements climatiques.
Cet atelier, auquel participent les représentants des pays maghrébins impliqués dans le processus de négociation dans le secteur agricole, des experts de la FAO et des représentants du Fonds vert pour le climat (FVC), ainsi que des points focaux du Fonds pour l'environnement mondial (FEM), se veut une opportunité pour lancer le débat sous-régional sur les CPDN, examiner le paysage de la finance climatique pour les pays de la région et lancer une réflexion sur les priorités de collaboration dans le domaine des changements climatiques et de l'agriculture dans la perspective de l'agenda 2030 pour le développement durable, précise la même source.
Par ailleurs, les résultats escomptés de cette rencontre s'articulent autour de l'analyse du rôle de l'agriculture dans le développement des engagements nationaux des pays du Maghreb, l'identification des défis et éventuels domaines de coopération des pays de la région sur les bases des initiatives climatiques clés liées au secteur agricole, et développées dans le cadre de la COP22 au niveau national, tels que l'initiative triple A, les oasis durables et la ceinture bleue, ou au niveau global, en relation avec l'initiative régionale de la FAO sur la pénurie de l'eau dans l'agriculture.
Ce rendez-vous permettra également d'identifier des partenariats pour des mécanismes de financement et de clarifier le paysage, les opportunités et les limitations de la finance climatique, relève le communiqué.
Les contributions déterminées au niveau national (CDN) constitueront une feuille de route importante pour les investissements futurs et les priorités des pays, estime la même source, faisant observer que le financement climatique, en particulier le FVC, le «Climate Technology Centre and Network» (CTCN) et le Fonds d'adaptation seront orientés vers la mise en œuvre des CPDN.
En outre, le partage des expériences des pays de la sous-région leur permettra de renforcer leurs capacités en matière de négociation climatique dans les secteurs de l'eau, de l'agriculture, de la pêche et de la foresterie et de se mettre d'accord sur des positions communes sur les sujets stratégiquement pertinents pour la région, entre autres.
