Le technicien italien, qui avait déjà réussi en 2008 l'exploit de qualifier la Roma pour les quarts de la C1 aux dépens du Real (2-1, 2-1), a rejeté l'idée que son équipe puisse partir battue mardi soir au stade Santiago-Bernabeu (19h45 GMT) et se contenter de sauver les apparences.
«C'est une approche incorrecte. Nous devons donner un message très clair à notre équipe. Tous les entraîneurs comme moi sont exigeants, je demande l'impossible», a dit Spalletti en conférence de presse.
«Dimanche, à l'entraînement, il m'a semblé que mes joueurs étaient ouverts à cette idée, bien qu'elle semble impossible. Après, il y a des éléments qui détermineront le résultat final, mais nous ne pouvons pas jouer pour perdre.»
Reconnaissant que la situation de la Roma était «difficile» après la défaite du match aller, Spalletti a exhorté ses joueurs à ne pas songer à ce résultat.
«Il y a des éléments psychologiques qui conditionnent un match. Nous devons marquer un but et si nous y parvenons, le match changera psychologiquement», a-t-il fait valoir.
«(Les Madrilènes) ont un avantage, ils peuvent jouer ce match de manière plus équilibrée grâce au match aller. Mais il nous suffit de marquer un but», a-t-il prévenu.