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L’ouverture de nouveaux établissements pénitentiaires en projet

La DGAPR s’est dite parfaitement consciente de la problématique du surpeuplement que connaissent certains établissements pénitentiaires, attribuée à la hausse du nombre des détenus provisoires, soulignant qu’elle œuvre actuellement à la réalisation d'un programme ambitieux et intégré pour augmenter la capacité d’accueil des prisons.

L’ouverture de nouveaux établissements pénitentiaires en projet
La DGAPR œuvre à la réalisation d'un programme ambitieux et intégré selon des standards modernes, pour augmenter la capacité d'accueil des prisons. Ph : Kartouch

Ce programme prévoit l’ouverture de nouveaux établissements pénitentiaires selon des standards modernes à même de garantir la mise en application de l’approche sécuritaire et de réinsertion de la délégation, outre la réalisation des travaux de réaménagement nécessaires dans certaines prisons en vue d’assurer des places supplémentaires afin d’atténuer le surpeuplement, a précisé la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) dans un communiqué publié en réaction aux propos du secrétaire général de l’Observatoire marocain des prisons (OMP) relayés dans un site électronique.

A cet égard, la délégation a indiqué avoir soumis à l’OMP des données actualisées dans le cadre de son interaction continue avec cet Observatoire.

De même, la DGAPR a souligné que le projet d’amendement de loi n° 23-98 relative à l'organisation et au fonctionnement des établissements pénitentiaires «n’a jamais été suspendu», notant que ce texte fait l’objet d’étude et est en cours de préparation selon une approche participative avec l’ensemble des acteurs institutionnels concernés ainsi que les intervenants associatifs.

La délégation a contacté les départements ministériels concernés afin de recueillir leurs propositions, notant que la Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a été chargé de regrouper les observations et propositions des acteurs actifs dans le domaine des droits de l’Homme en vue de les inclure dans un rapport consolidé à soumettre à la DGAPR pour les étudier et partant enrichir le projet.

La DGAPR a ajouté qu’elle compte, une fois avoir reçu les propositions des départements ministériels et du CNDH, poursuivre la procédure qu’elle avait adoptée dans la perspective de déposer le projet pour entamer le processus législatif.

Concernant les programmes de réinsertion des détenus, la DGAPR a fait savoir qu'elle œuvre chaque année, dans le cadre d’un programme national, à faire augmenter le nombre de détenus bénéficiaires des programmes d’éducation, de formation professionnelle et d’alphabétisation, ajoutant qu’elle veille à assurer l’adéquation entre les programmes de formation professionnelle et le niveau d’éducation des détenus et à les faire bénéficier des activités culturelles et sportives, à côté de l’organisation de manifestations, valorisés par l’Observatoire marocain des prisons.

Par ailleurs, la délégation a indiqué qu’elle a confié l’alimentation des détenus à des entreprises spécialisées afin de préparer des repas sains et équilibrés, tout en veillant sur la qualité, ajoutant qu’elle a augmenté le budget consacré à l’alimentation des détenus afin d’améliorer la ration journalière de chaque détenu.

Ces repas ont connu un engouement, eu égard à leur qualité et quantité, fait remarquer la DGAPR, notant qu’elle a eu recours à un spécialiste dans le secteur privé pour faire une évaluation de la première expérience en la matière. Ainsi, elle a œuvré à améliorer les repas sur la base des premiers résultats de cette évaluation.

Concernant les allégations relatives à des cas de maltraitance des prisonniers, la délégation a affirmé qu’elle n’a reçu aucune plainte, ni du CNDH ni des associations, dont l’Observatoire marocain des prisons, soulignant qu’elle a, d'elle-même, écrit au Parquet général au sujet de certains cas du genre après avoir réalisé des investigations administratives à leur sujet. 

 

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