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Le chef de mission adjoint près l'ambassade du Maroc à Castries victime d’une agression

M. Mohamed Ali El Khamlichi a été victime d’une agression physique de la part du directeur général du ministère algérien des Affaires étrangères, M. Soufiane Mimouni. Une attitude qui trahit l’extrême nervosité de la diplomatie algérienne à la suite des évolutions récentes qu’a connues le dossier du Sahara marocain.

Le chef de mission adjoint près l'ambassade du Maroc à Castries victime d’une agression

Le chef de mission adjoint près l'ambassade du Maroc à Castries (Sainte Lucie), M. Mohamed Ali El Khamlichi, a été victime d’une agression physique de la part du directeur général du ministère algérien des Affaires étrangères, M. Soufiane Mimouni, indique vendredi le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI).

Cette agression a eu lieu hier, jeudi 18 mai, en début d’après-midi, lors du "séminaire de l’ONU sur les territoires non-autonomes", qui se tient à Saint-Vincent-et-Grenadines depuis le 15 mai, précise le ministère dans un communiqué.

Ainsi, au moment où plusieurs pays ont soutenu la participation des représentants légitimement élus des populations des provinces du Sud du Royaume, le numéro 3 du ministère algérien des Affaires étrangères s’en est pris, dans un état d’hystérie, au diplomate marocain, en présence des délégations des pays participant et du secrétariat de l’ONU, souligne la même source.

El Khamlichi a été transporté à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires, poursuit le communiqué, ajoutant qu'une plainte, accompagnée d’un rapport médical détaillé, a été déposée par la victime devant la police locale, à l’encontre de M. Soufiane Mimouni.

Cette attitude agressive trahit l’extrême nervosité de la diplomatie algérienne à la suite des évolutions récentes qu’a connues le dossier du Sahara marocain, notamment le retour du Maroc à l’UA, la dernière résolution du Conseil de Sécurité, l’issue de la crise de Guergarate et les dispositions de la loi budgétaire américaine 2017. Cette attitude renseigne, également, sur l’incapacité du diplomate algérien à contrer les arguments juridiques et politiques convaincants en faveur de la participation des élus des Provinces du Sud du Royaume, en tant que représentants légitimes des populations de la région, souligne le communiqué.

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